Le 29 septembre était autrefois consacré à tous les anges; aussi vers 530, le pape Boniface II, choisit-il cette date pour dédier à saint Michel une église dans le grand cirque de Rome. La messe composée pour la circonstance est actuellement celle du 18e dimanche après la Pentecôte et se rapporte à une dédicace d’église.
Celle que nous avons aujourd’hui pour la fête de saint Michel est également très ancienne. Le culte de saint Michel fut très répandu pendant tout le moyen âge. Le nom de Michel qui signifie en hébreu « Qui est comme Dieu », nous rappelle le combat qui se livra au ciel entre l’archange de Dieu, « prince de la milice céleste » et le démon.
Tombés au pouvoir de Satan par le péché, c’est à saint Michel qu’il revient de continuer la lutte pour nous délivrer, aussi est-ce de lui que dépendent nos anges gardiens. Saint Michel a vaincu l’orgueil de Satan et nous obtient l’humilité. C’est lui aussi qui préside au culte d’adoration que l’on rend au Très-Haut, car il offre à Dieu les prières des saints symbolisées par l’encens dont la fumée monte vers le ciel.
Quand un chrétien a quitté ce monde, on demande que le porte-étendard saint Michel le fasse entrer dans le ciel; d’où, dans l’iconographie, la représentation courante de saint Michel portant la balance de la justice divine où sont pesées les âmes. Son nom est cité dans le Confiteor, après celui de Marie qui est la reine des anges.
Ange protecteur de la Synagogue, saint Michel est aussi celui de l’Église qui lui succéda; c’est à lui que la liturgie attribue la révélation de l’avenir faite à saint Jean dans son Apocalypse.
Selon la version la plus largement acceptée (version rapportée par fatima.be), voici ce qui arriva le 13 octobre 1884, après que le pape Léon XIII eut terminé de célébrer la Messe dans la chapelle du Vatican, entouré par quelques cardinaux et membres du personnel.
Léon XIII s’arrêta soudain au pied de l’autel, environ dix minutes, comme en extase, le visage pâle comme la mort. Puis, partant immédiatement de la chapelle à son bureau, il composa la prière à Saint Michel, donnant l’ordre de la réciter partout après les Messes-basses ; ceci se fit jusqu’à l’époque de tous les chambardements dans l’Eglise, vers les années 1962-1963.
Lorsque son entourage lui demanda ce qui était arrivé, il expliqua qu’au moment où il s’apprêtait à quitter le pied de l’autel, il entendit soudainement deux voix : l’une douce et bienveillante, l’autre gutturale et rauque. Les voix semblaient venir d’auprès du tabernacle. tandis qu’il écoutait, il entendit la conversation suivante :

La voix rauque, celle de satan dans son orgueil, se vantait à Notre-Seigneur en disant :
« Je peux détruire ton Eglise ! »
La voix douce du Seigneur répondit : « Tu le peux ? Alors, fait-le donc »
Satan : « Pour cela, j’ai besoin de plus de temps et de puissance »
Notre-Seigneur : « De combien de temps ? »
Satan : « De 75 à 100 ans, et il me faut aussi un pouvoir plus grand sur ceux qui se livreront à mon service »
Notre-Seigneur : « Tu as le temps, tu auras le pouvoir. Fais-en ce que tu voudras »

Voici la prière que composa alors Léon XIII, demandant qu’elle soit récitée à la fin de chaque messe basse :

Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat; soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu exerce sur lui son empire, nous le demandons en suppliant; et vous, Prince de la milice céleste, repoussez en enfer, par la vertu divine, Satan et les autres esprits malins qui errent dans le monde pour la perte des âmes. Ainsi soit-il.

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