gign soldatsLe 1er mars 1974, le GIGN (ndlr : Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale) voyait le jour. Elle est créée deux ans après celle du GIPN (ndlr : Groupe d’Intervention de la Police Nationale). Sa devise est : « Sauver des vies au mépris de la sienne ».  Je ne me risquerai pas à faire une histoire exhaustive de ce corps d’élite car ce serait beaucoup trop long et que des historiens-spécialistes le feront beaucoup mieux que moi. Il serait juste pour une fois de mettre à la lumière de façon juste et respectueuse ces hommes de l’ombre qui répondent toujours présents.

Qui n’a jamais regardé un reportage sur les tests de sélection ou sur le quotidien du GIGN ? On aime ces reportages à sensation forte où l’homme repousse ses forces au-delà des limites et donne le meilleur de lui-même pour enfin réaliser son rêve et intégrer l’élite. Pour cela, ils n’hésitent pas à s’entraîner dur avant de passer les tests de sélection comme n’importe quel sportif ne le ferait avant une épreuve.  Au fond de nous-mêmes, on les admire pour tous ses efforts et sacrifices qu’ils ne font rien que pour intégrer une élite qui demande de gros sacrifices et dans laquelle on risque sa vie. Au bout de cela, il a un désir d’ambition de faire partie d’un corps d’élite, de trouver une ambiance de camaraderie mais aussi de sauver des vies.  De toute façon pour en faire partie, il n’est pas question d’avoir des motivations à deux balles ou de faire preuve d’égoïsme en pensant à sa propre carrière. La clé de la réussite, c’est une totale cohésion. A travers ses reportages, on se sent rassuré en voyant à quel point le moindre geste est calculé et qu’aucun détail n’est laissé au hasard.

De ces hommes, on n’a jamais vu le visage à part les yeux qui sont là pour percer et aussi pour impressionner. Habillés de noir, ils sont les zorros modernes à la seule différence qu’ils ne signent pas leur action. Discrets mais efficaces, ils sont toujours là lors de situations dangereuses ou pour protéger les personnages importants. Ensuite ils repartent aussi vite qu’ils étaient venus, attendant la prochaine mission. Depuis sa création, 7 membres ont trouvé la mort lors d’exercice d’entraînement et deux lors d’opération. Ces seuls chiffres nous prouvent que l’entraînement peut-être parfois aussi dangereux que la mission en elle-même mais qu’il est crucial pour la réussite. Ces morts n’en sont pas moins nobles car elles s’inscrivent totalement dans la mission du GIGN. Aucune erreur ne lui sera pardonnée car on attend de lui des miracles et la solution lors de situation qui semble impossible à dénouer. Mais ils savent gérer cette pression sur leurs épaules pour éviter le moindre faux pas qui les plongerait soudainement dans une tourmente médiatique. C’est à ça aussi qu’on reconnait une troupe d’élite.

On ne pourrait parler du GIGN sans évoquer les familles de ces hommes courageux : femmes et enfants. Elles savent combien ce métier est risqué mais elles aussi répondent présents et à ce titre, elles participent à la réussite de ce corps d’élite. Depuis 40 ans, les hommes se succèdent au sein de ce corps d’élite, les méthodes changent mais la devise, elle, est toujours restée la même : « Sauver des vies au mépris de la sienne » !

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