«Le concile a été une rencontre. Une vraie rencontre entre l’Église et  les hommes de notre temps.»

Le 8 décembre 1965 le concile Vatican II prenait fin. 50 ans plus tard, le 8 décembre 2015, en la fête de l’Immaculée Conception, le pape François, pur produit de l’Église conciliaire, de la mentalité conciliaire, ouvre l’Année Sainte extraordinaire qu’il a décrétée pour commémorer l’anniversaire de ce concile qui a, selon lui, donné à l’Église, une monumentale «richesse» de Foi. Ô illusion, quand tu nous tiens !

C’est à 11 heures ce matin, après la célébration de la Messe, place Saint-Pierre, devant 50 mille personnes, que François a solennellement ouvert l’Année Sainte de la Miséricorde, en passant la Porte Sainte de la Basilique vaticane.  Le pape a invité les fidèles du monde entier à ne pas avoir peur : «Laissons-nous embrasser par la Miséricorde de Dieu qui nous attend et pardonne tout, rien n’est plus doux que sa Miséricorde, laissons-nous caresser par Dieu, il est tellement bon le Seigneur et il pardonne tout.»

Si ces paroles n’ont rien d’hétérodoxes, reflètent la vérité de la Miséricorde de Dieu sur les pêcheurs, le pape dans son exhortation, oublie de rappeler l’importance de la pénitence et de la réparation dues à Dieu à cause de nos péchés. « Combien de tort est fait à Dieu et à sa Grâce quand on affirme avant tout que les péchés sont punis par sa justice sans mettre en avant qu’ils sont pardonnés par sa Miséricorde» a continué le pape. Mais ne faisons-nous pas de tort à Dieu en oubliant sa Justice car si Dieu aime les pêcheurs Il déteste le péché : n’a-t-il pas envoyé son Fils unique réparer, en justice, par sa mort sur la Croix tous les péchés du monde ? Voilà une vérité de Foi que le pape ne rappelle pas. Pourtant, cette Vierge Marie à qui il demande, en ce jour de sa fête, protection durant cette Année Sainte n’a cessé de rappeler «prières et pénitence» lors de ces apparitions des siècles derniers.

Non ! François n’a pas choisi au hasard sa date. C’est bien la fin du Concile Vatican II qu’il honore aujourd’hui par ses paroles, par sa pensée doucereuse et sentimentale toute tournée vers l’homme, mais ce n’est pas la monumentale «richesse» de foi que ce funeste concile a donnée au monde mais la monumentale perte de Foi qui s’est répandue depuis sur le monde qui est honorée :«Aujourd’hui, en ouvrant  la Porte Sainte, nous voulons rappeler une autre porte qu’il y a 50 ans, les Pères conciliaires du Concile Vatican II, ouvrirent en grand sur le monde. Cet anniversaire ne peut pas être seulement rappelé pour la richesse des documents produits, qui jusqu’à nos jours permettent de vérifier le grand progrès accomplis dans la foi. En, premier lieu, le concile a été une rencontre. Une vraie rencontre entre l’Église et les hommes de notre temps. Une rencontre sous le signe de la force de l’Esprit-Saint qui poussait son Église à sortir des obstacles  qui pendant de nombreuses années l’avaient refermée sur elle-même, pour reprendre avec enthousiasme le chemin missionnaire. C’était la reprise d’un parcours pour aller à la rencontre de chaque homme là où il vit : dans sa ville, dans sa maison, sur son lieu de travail. (…) Ce jubilé nous pousse à cette ouverture et nous oblige à ne pas oublier l’esprit qui a émergé de Vatican II, celui du Samaritain, comme le rappela le bienheureux Paul VI à la fin du Concile. Passer aujourd’hui la Porte Sainte nous oblige à faire notre la Miséricorde du bon Samaritain.»

C’est la «troisième guerre mondiale» – ainsi Mgr Lefebvre définissait le Concile – que François fête  aujourd’hui ! Cette troisième guerre mondiale qui n’en a pas fini de vider les églises, de faire perdre la Foi, de changer la foi catholique en un vague esprit humaniste, relativiste, anthropocentriste pour la plus grande joie des tenants d’une religion mondiale !

Francesca de Villasmundo

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

MPI vous informe gratuitement

Recevez la liste des nouveaux articles

Je veux recevoir la lettre d'information :

Nous n’envoyons pas de messages indésirables ! Lisez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

4 Commentaires
Les plus anciens
Les plus récents Les mieux notés
Inline Feedbacks
Voir tous les commentaires

Abonnez-vous à CARITAS !

Ça y est, le numéro 1 de la tout nouvelle revue Caritas est chez l’imprimeur et en prévente sur MCP.

Nous vous l’avions annoncé dans un précédent mailing : la naissance d’une toute nouvelle revue de qualité, Caritas, la revue du pays réel, et la parution prochaine de son premier numéro de 86 pages. Bonne nouvelle, : ce numéro 1 de Caritas qui consacre son dossier à la Lutte contre la haine anticatholique vient d’être envoyé à l’imprimerie et sera bientôt dans les librairies et les boites aux lettres des abonnés.

Militez,

En achetant le n°1 de CARITAS : Lutter contre la haine anticatholique

En s’abonnant à cette nouvelle revue : la revue CARITAS !