L’eurostat, l’institut statistique de l’UE et de l’AELE (Association Européenne de Libre-Echange) vient de communiquer l’état de l’endettement des 28 pays de l’UE (qui ne seront plus que 27 à la fin du mois de mars 2019, lorsque le Royaume-Uni aura quitté ce bateau en dérive).
Si l’endettement moyen était de 81,5% du Produit Intérieur Brut (PIB) pour les 28 pays de l’UE à la fin du 1er trimestre 2018 (en très légère baisse par rapport à la fin du 4e trimestre 2017, où il était de 81,6%), il était nettement supérieur dans la seule zone euro (86,8% en très légère hausse par rapport à la fin du trimestre précédent (86,7%).
Mais en dehors de la zone euro comme dans la zone euro, il dépasse largement la limite, pourtant laxiste, du traité de Maastricht (60% du PIB).
La zone euro comprend 19 pays: les 28 de l’UE moins la Bulgarie, la Croatie, le Danemark (grâce au célèbre non au référendum du 2 juin 1992 qui a sonné le début de la révolte contre la politique mondialiste de l’UE qui a réussi à priver de leur indépendance monétaire les 19 pays de la zone euro), la Hongrie, la Pologne, la Roumanie, le Royaume-Uni, la Suède et la Tchéquie. Parmi les 9 pays non membres de la zone euro, il y a six pays de l’ancienne europe communiste. Il est vrai qu’ils savent ce que c’est que d’être dépendant financièrement, puisqu’ils l’étaient vis-à-vis de l’URSS. Les 3 autres sont des monarchies d’Europe du nord.
S’il y a souvent des hommes politiques qui ne tiennent pas leurs promesses électorales, la zone euro a fait pire: elle n’a pas empêché un endettement plus élevé que la moyenne de l’UE, alors que l’euro devait permettre de faire des économies (notamment par la concurrence sur les prix) et ainsi réduire les dépenses et l’endettement général.
La raison est simple. L’endettement maximum prévu par le traité de Maastricht (60% du PIB) n’était, à la fin du 1er trimestre 2018, respecté que par 14 des 28 pays… dont 6 des 9 pays non membres de la zone euro (Bulgarie, Danemark, Pologne, Roumanie, Suède et Tchéquie). De plus, les 4 pays les plus peuplés de la zone euro ont un endettement supérieur à 60% du PIB. Il s’agit de l’Allemagne (62,9%), de la France (97,7%), de l’Italie (133,4%) et l’Espagne (98,8%). Le Royaume-Uni, quant à lui, plombe les résultats des 9 pays non membres de la zone euro puisque son endettement était de 85,8% du PIB à la fin du 1er trimestre 2018. Mais cela signifie aussi que quand le Royaume-Uni aura quitté l’UE, l’endettement moyen des 8 pays restants ne faisant pas partie de la zone euro sera beaucoup plus faible.
Encore faut-il remarquer ici que la moyenne de la zone euro est améliorée par 3 pays riches de l’UE qui sont membres de la zone euro; Finlande, Luxembourg, Pays-Bas et qui ont un endettement inférieur à 60% du PIB.
Il est vrai que l’euro et l’absence de souveraineté financière qu’il implique (absence qu’on a pu constater quand la Grèce, qui a l’euro, n’a pas été en mesure de refuser les restrictions financières imposées par la Banque centrale européenne, le FMI et la Banque mondiale) n’est pas la principale cause des problèmes des pays de la zone euro. Ces causes sont bien davantage la décadence des moeurs (avortement et contraception, euthanasie, concubinage, divorces, soi-disant “mariage” homo pour les pays de la zone euro qui l’ont voté, drogues, immigration excessive et en grande partie originaire de pays hostiles à la religion catholique). Il n’en est pas moins vrai que pour être libre de changer de politique afin de revenir à une politique respectueuse de l’ordre divin et naturel, il faut être indépendant financièrement et pour cela, rétablir l’équilibre budgétaire.
 
La chasse aux dépenses nuisibles (remboursement de l’avortement et de la contraception, financement de l’immigration, grands travaux inutiles, “oeuvres” culturelles subversives, réformes (ou plutôt déformation) de l’ “éducation” nationale, financement des syndicats et des partis politiques, subventions à des associations nuisibles (LGBT) ou non utiles au bien commun) est absolument nécessaire pour revenir à cet équilibre budgétaire nécessaire. 
 
Et cet équilibre est POSSIBLE si on prend la décision de supprimer ces dépenses nuisibles ou inutiles.
 
G. Paume

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