En déplacement dans les Alpes-Maritimes, terres où le Front National fait ses plus beaux scores, François Fillon a fait la cour aux électeurs du parti anti-immigration lors de son meeting à Nice, hier mercredi 11 janvier.

Il a affiché une posture droite et des paroles fermes pour lancer son programme restrictif en matière d’immigration :

“L’unité nationale commande une autre politique de l’immigration”

a-t-il lâché devant ses troupes pour appâter celles des autres…

“Réformer radicalement le pays” est son mot d’ordre et cela passera, a-t-il annoncé, par une immigration qui doit être fermement contrôlée et réduite au minimum”.

«Il ne faut pas céder aux injonctions de la bien-pensance, qui nous adresse toujours le même message, qui se veut angélique et qui est en réalité inconscient : liberté pour les migrants et honte aux frontières»

a-t-il expliqué.

La “France doit non seulement lutter contre l’immigration illégale mais elle doit aussi réduire son immigration légale au strict minimum”

a-t-il prévenu en affirmant également que

“la France est généreuse mais elle n’est pas une mosaïque et un territoire sans limite”. “C’est une nation en droit de choisir qui peut la rejoindre, en droit d’exiger des étrangers qu’ils se plient à ses règles et à ses coutumes.”

Bon. Ces belles paroles sont toutes relatives puisqu’il n’envisage pas la tolérance zéro en matière d’immigration, pourtant la seule solution aujourd’hui pour mettre fin au Grand Remplacement qui avance à grande vitesse, mais plutôt un système de quotas annuel de « migrants » qui serait voté chaque année par le Parlement.

Et concernant le droit d’asile, il entend simplement « mettre fin à tous les abus » :

les demandeurs d’asile seront dans l’obligation de former leur demande dans un délai de 15 jours après l’entrée sur notre territoire” et “la durée maximale d’examen d’une demande d’asile devra être limitée à 120 jours au total, voies d’appel comprises”.

En cas de rejet définitif, les demandeurs devront “impérativement être éloignés du territoire”.

«Dans le contexte de guerre contre le totalitarisme islamique, tant que les frontières de l’Europe ne seront pas protégées par nos partenaires, la France rétablira durablement de vrais contrôles à ses frontières nationales. Ici à Nice, cet engagement prend tout son sens»,

a-t-il ajouté, après une visite à la frontière franco-italienne.

Francesca de Villasmundo

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