Agé de 28 ans, Marsault fait partie de cette génération de jeunes dessinateurs talentueux et adeptes de l’humour trash, piétinant le politiquement correct, en compagnie de Monsieur Le Chien (qui doit être le doyen), Robert Cash et François Gadant, plus connu sous le nom de « Gad » (le créateur de l’excellent Ultimex). Je n’évoque pas, évidemment, ceux qui ont des positions ouvertement  antisystème tels Joe le Corbeau et l’excellent Blic (je ne site pas bien sur notre cher Ignace qui ne fait pas dans l’humour trash).

Cent fois plus talentueux que les graffiteurs de pissotières de Charlie Hebdo, Marsault ne s’est pas fait que des amis, notamment à l’extrême gauche et chez les féminazies, principalement avec son personnage culte Eugène, qui serait en quelque sort son doppelgänger. Comme décrire Eugène ? Disons qu’il est à mi-chemin entre le sergent Fernand Hitler (autre personnage de Gad) et le gros mastard de Monsieur Propre, lunettes noires en plus et que son niveau de tolérance envers ceux qui polluent son lebensraum est similaire à celle de l’Inspecteur Harold « Harry » Francis Callahan quand on a sucré son café… et partisan de la même justice expéditive à grands coup sde « breum », onomatopée signifiant un usage démesuré de la force (cela peut aller du coup de poing à l’explosion d’un obus de char de 120 mm) et également le titre des recueils de Marsault paru chez Ring. Dans un de ces dessins, Eugène pulvérise au canon de 30 mm un apologiste du viol (bien de souche, ceci dit) et dans un autre, il fracasse contre une table le crâne d’un sauvageon à casquette NTM fort peu respectueux d’une demoiselle…  Non sexiste dans ses colères, il s’en prend également à Myriam El Khomri suite à sa Loi Travail, lui ordonnant d’aller bosser 10 ans à l’usine avant de donner son avis (et bien sur, tout en lui éclatant la tête sur la table). Rappelons que Marsault est lui-même un ancien ouvrier du bâtiment ayant quitté l’école à 16 ans.

Le 19 janvier, le torchon d’extrême gauche Street Press, qui est à la culture ce que Joseph Pujol est à Luciano Pavarotti, publie les criardes doléances de l’opulente Mégane Kamel, qui serait âgée de 24 ans et se décrit comme « activiste, féministe et informaticienne ». La donzelle se plaint d’un « cyberharcèlement »,, que ses camarades appellent « harcèlement démocratique » quand c ’est eux qui le pratiquent. En fait, cette affaire n’est pas nouvelle. Elle n’est que la queue de la comète d’une vaste campagne de lynchage datant d’août 2016. La page Facebook du dessinateur fut supprimée du jour au lendemain suite à une campagne de calomnie partie de l’extrême gauche antifa. L’article de Street Press n’est que la resucée d’un article similaire parue dans un autre torchon, Buzzfeed, le 10 août 2016 où déjà la même Mégane se plaignait en termes similaires, y compris sur les « « 1200 mails d’injures reçus » par les fans ulcérés de Marsault. Chez Street Press, même les infos sont moisies…

Marsault, outre les 200.000 personnes qui le suivaient sur Facebook, a reçu des soutiens venus de tout horizons, notamment du journal extrémiste juif JSS sous la plume de Lola Perez qui donne le nom de la personne qui est à l’origine de cette campagne : un autre site extrémiste juif, Mémorial 98, en la personne de son directeur Albert Herskowicz, qui se livre à un mensonge habituel en disant que Renaud Camus a été édité par le même éditeur que Marsault, à savoir Ring. Or Ring n’a jamais édité Camus, mais par contre de nombreux auteurs proches des milieux communautaristes juifs (Taguieff, Rizet, Ploquin, Obertone, del Valle, Rioufol, Roudinesco, Millière, Abiker …), sans oublier son directeur David Kersan. Marsault est donc tout sauf un antisémite.

Cette « affaire » est symptomatique des tares mentales de la gauche. Le ripoublicain est le strict pendant du télévangéliste véreux dénoncé dans la chanson Jesus he knows me du groupe Genesis., ce qui n’a rien d’étonnant, parce que l’idéologie de gauche est d’essence religieuse. Pas d’essence sans plomb vu les charniers qu’elle a provoqué, reprenant de la religion les facettes les moins sympathiques.  Là où l’affaire devient cocasse, voire drolatique, c’est que ceux qui harcèlent Marsault et se sont pris, du moins pour deux d’entres-eux, un retour de flamme, prônent eux-mêmes ce qu’ils dénoncent : qui a attaqué Marsault ? Les vieux staliniens de Gauche de Combat, les répugnants racistes juifs de Mémorial 98, les minables terroristes de La Horde, les féminazies rances de paye ta schnek. En gros les Pol Pot de sous-préfecture, les Beria de chef-lieu de canton, les Vychinski de décharge publique, ceux qui essaient de semer la terreur et la censure pour cacher leur haine, leur incapacité congénitale à débattre, leur peur de l’autre, leur nullité intellectuelle.

Plusieurs libraires ont annulé des séances de dédicace du dessinateur anticonformiste, dont le style « bête et méchant » n’est pas sans rappeler celui de Jean-Marc Reiser (en mieux dessiné). Reiser, dessinateur de Charlie Hebdo défendu par nos actuels censeurs antifa, à l’époque où cet hebdomadaire était autre chose que le torchon qu’il est devenu depuis le départ de Georget Bernier (aka « Professeur Choron »). Mais cette fois, la cible était plus réactive. C’était facile de s’en prendre à des gens qui ne pouvait pas se défendre, attaquer les unions de prières, les domiciles et les commerces des militants de la droite nationale, s’en prendre aux églises. Mais là, ils se sont attaqué à un artiste qui a des défenseurs qui sont plus Eugène que Charlie.

La dodue Mégane pleurniche, comme dans la comptine anglaise… « And this little piggy cried wee wee wee ». Pour une fois, elle s’est ramassée en pleine figure ce que généralement ses amis font subir aux autres, car comme dit le proverbe : « Qui pisse contre le vent s’expose aux désagréments ! ». Même si nous croyons tous en la justice divine, la justice ici-bas, de temps en temps, ça soulage…

Hristo XIEP

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