Rome s’est réveillée samedi matin 4 février avec ses murs placardés d’affiches hostiles au pape François. Protestation silencieuse contre le gouvernement révolutionnaire de Jorge Maria Bergoglio. Le fait qu’elle soit écrite en dialecte romain laisse supposer que ses commanditaires veulent souligner que le sentiment de méfiance de certains cardinaux romains envers le pontife actuel  est partagé par le petit peuple des fidèles catholiques.

Les dizaines d’affiches qui tapissaient la ville éternelle, environ 200, ont été immédiatement enlevées par les services de la municipalité romaine et la Digos italienne (Division investigations générales et Opérations spéciales) a tout de suite diligenté une enquête pour identifier les auteurs de cette manifestation anti-François. Aucun sigle ni aucun blason ne permettent d’identifier les responsables.

Cependant les regards se portent tous vers les milieux conservateurs qui de plus en plus souvent s’opposent à la ligne ultra-progressiste du pape François, à ses positions en faveur de l’immigration massive et à ses ouvertures vis-à-vis des divorcés et des homosexuels, trans et autres. Les récentes mises au pas brutales, ordonnées par le pape, des Franciscains de l’Immaculée et de l’Ordre de Malte semblent être la goutte d’eau qui a fait débordé le vase chez certains catholiques excédés par ce gouvernement pontifical autoritariste envers les « rigides » selon l’expression humiliante et méprisante du pape argentin lui-même et miséricordieux à l’infini envers tous les désobéissants opiniâtres à la loi divine.

Bien que les milieux de sensibilité traditionnelle soient suspectés, à Rome on semble cependant exclure que cette affiche soit l’œuvre de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie-X :

« J’exclurais l’implication des Lefebvriens : ils ont obtenu de François, – et ils semblent qu’ils obtiendront -, beaucoup plus que ce qu’ils ont eu des prédécesseurs, de Paul VI à Benoît XVI »

explique un professeur d’Histoire du Christianisme, Enrico Galavotti, au journaliste, qui partage cet avis, du quotidien vaticanesque Vatican Insider.

Quoi qu’il en soit du ou des plaisantins, ces affiches ont fait grand bruit, les grands journaux italiens de droite, de gauche, du centre, anti-système ou alliés du système, en ont parlé et en parlent encore ainsi que le web et les réseaux sociaux. Portée mondiale donc pour cette protestation silencieuse anti-François placardée sur les murs de Rome… De quoi faire plaisir aux auteurs du manifeste !

Francesca de Villasmundo

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