Le 4 juin, sur Facebook, Alexandre Gabriac, jugé par les tribunaux aux ordres, publiait des informations accablantes sur les méthodes du régime :

« J’ai lu et relu l’immense dossier monté par le parquet antiterroriste de Paris sur près de deux années après notre interdiction. Des milliers d’analyses sur mon téléphone, des recherches sur les comptes bancaires, des recoupements avec les positions GPS, des planques et des filatures avec un relevé minuté de nos faits et gestes… « 13h45 – Plusieurs personnes sortent successivement pour aller chercher du pain. » Putain, ça bosse dur à l’antiterrorisme… Des photos aussi, beaucoup de photos. Prises depuis des points hauts, depuis les bois, avec des caméras cachées, depuis des véhicules… Ils ont mis le paquet. Lorsqu’ils n’arrivent pas à avoir quelqu’un en photo sur le vif, ils ajoutent une photo piquée sur les réseaux sociaux ou bien vont directement chercher dans la base de données des cartes d’identité ou permis de conduire. Vivement le fichage ADN pour tous ! Toute ma vie durant cette période est dans ce dossier. Où je dors, où je travaille, où je mange, quels sont mes loisirs. Quel modèle de téléphone à quel moment, quel modèle de voiture, quelle personne me contacte le plus, par sms, par appel ou en direct. Mes trajets, mes billets de train ou d’avion, mon modèle de serrure, qui sont mes parents, mon employeur, des photos de ma femme, de mes amis… Des centaines de pages où l’on peut voir les casiers judiciaires des gens que je fréquente, leur employeur, les faits dont la justice les soupçonne d’être auteurs, et ceux – beaucoup plus intrusif et gênant à lire – dont ils ont été les victimes. Ils ont bien préparé leur sujet. « La république gouverne mal, mais se défend bien », disait Maurras… »

La question qu’on est légitimement en droit de se poser, c’est est-ce que la police déploie autant d’énergie à surveiller les islamistes bien sûr, mais aussi les antifas ? Sachant par exemple que des journalistes et des écrivains de la mouvance nationale sont fichés S, peut-on connaître d’éventuels fichés S chez leurs homologues d’extrême gauche ? Petite question à 100 shekels : elles sont fichées S les Femen ? Et Bernanos, le crameur de flic ? Et sa folledingue de mère ? Et Tricky ? Et les activistes d’extrême gauche, notamment les petits soviets qui ont saccagé les facs ? Il est clair que non et ce pour une raison très simple : on ne fiche jamais ses collègues (sauf, bien sûr, en RDA).

Hristo XIEP

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