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Non seulement ces deux organismes ont rompu les amarres avec ce qui faisaient leur spécificité originelle et leur vocation mais de plus ils sombrent dans une incohérence paradoxale. Impressionnant … Comme en témoigne la parution du magazine Amnesty International suisse du 10 décembre courant.

Amnesty s’occupait à l’origine des prisonniers politiques. Un grand changement est intervenu quand cet organisme s’est orienté vers le féminisme absolu. La question de l’avortement a été la pomme de discorde et a signifié l’éclatement de l’association. Apparemment dans l’esprit des responsables, l’avortement sélectif des filles en Asie est une « violence contre les femmes basée sur des pratiques soi-disant culturelles ou religieuses ». Même et surtout si la mère souhaite se débarrasser de son enfant au prétexte qu’il est de sexe féminin. Il manque en effet actuellement 60 millions de femmes en Asie. Quand les avortements sont liés au « genre » : il sont à combattre.

En revanche quand l’avortement est politique ou idéologique, dans toutes les circonstances, il est justifiable, et doit être encouragé. C’est un « droit fondamental qu’il faut défendre ». Pour résumer, en Asie, l’avortement est mauvais car discriminatoire pour les femmes ; en Europe, empêcher l’avortement est discriminatoire pour les femmes. Comprenne qui pourra…

UNICEF se définit comme voulant assurer « la protection de l’enfance ». Fort bien ! Sauf que cet organisme protège tous les enfants exception faite de ceux qui vont naître. Dans son rapport d’activité de 1995 on y voit écrit : « L’UNICEF n’a jamais fourni soutien à l’avortement. Il continue d’être la politique de l’UNICEF depuis longtemps de ne pas soutenir l’avortement comme méthode de planification familiale. » Sauf que depuis trente ans elle soutient divers programmes d’avortement dans les pays du Tiers Monde sous prétexte de « santé sexuelle ». Ceci concerne l’Afrique dès 1980. A partir de 1996 on retrouve l’UNICEF dans de nombreux rapports de l’ONU, de l’OMS et d’ONUSIDA et surtout du Fond des Nations-Unies pour la Population (UNFPA). La Suisse est un des bailleurs de fonds de cette organisation qui soutient la « politique de l’enfant unique » en Chine (source). Tout le monde sait que celle-ci aboutit à des millions d’avortements forcés dans ce pays. Les filles non-nées en sont les principales victimes. Or dans une lettre datée du 15 novembre dernier, la branche suisse de l’UNICEF écrit en termes poignants : « Aucune petite fille ne devrait mourir avant d’être née uniquement en raison de son appartenance au sexe féminin. Aidez-nous en faisant un don. » Toute personne honnête ne peut être que stupéfaite par tant de cynisme. Remplaçons ensemble de mot de « petite fille » par celui d’ « enfant » : nous arrivons exactement à l’inverse de ce que fait l’UNICEF.

Ainsi l’UNICEF et Amnesty avec une impudence totale font la promotion de l’avortement dans le cadre du programme antinataliste du mondialisme. Donner de l’argent  à l’UNICEF c’est donner de l’argent à une organisation qui fait exactement le contraire de ce qu’elle est sensée faire et pour laquelle elle réclame des dons.

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