Un autre volet des valeurs chrétiennes et humanitaires traditionnelles est attaqué, pilonné même, par le biais d’Amnesty International au niveau mondial, avec la complicité de l’ONU. Après les tentatives moult fois réitérées de faire du “droit” à l’avortement, un droit universel, après le forcing sur le mariage homosexuel, la GPA etc., l’ONU s’attaque maintenant à la libéralisation tous azimuts de la prostitution. Il ne manque plus que la libéralisation mondialement obligatoire de la polygamie et de la pédophilie et quelques broutilles déjà bien avancées comme la zoophilie… pour qu’une inversion totale des valeurs traditionnelles de la civilisation chrétienne, soit accomplie.

Amnesty International a voté mardi en faveur de la dépénalisation de tous les aspects du “commerce sexuel”. C’est-à-dire autant côté prostitué(e)s à proprement parler que côté clients,  proxénètes, traite, et autres exploitants de cette industrie en grande partie esclavagiste. L’ONG a déclaré se fonder sur les avis de l’Organisation Mondiale de la Santé et sur l’ONU Femmes.

Le projet de résolution, qui appelle l’ONU à la mise en place d’“un cadre légal dans lequel tous les éléments du travail du sexe seraient dépénalisés”, a été adopté lors du Conseil international de l’association qui a réuni à Dublin 400 délégués. Il semblerait que la partie française de l’ONG ait émis des réserves… mais pas trop bruyantes, quand même!

Dans son communiqué Salil Shetty, secrétaire général de l’organisation de défense des droits de l’homme, c’est félicitée: “C’est un jour historique pour Amnesty International. Ce ne fut pas une décision facile à prendre et nous remercions tous nos membres du monde entier, ainsi que tous les groupes que nous avons consultés, pour leur contribution à ce débat”. Ajoutant que “la criminalisation du travail du sexe entre adultes consentants peut entraîner une augmentation des violations des droits des travailleurs du sexe”, l’ONG va désormais faire campagne pour la suppression de la répression contre les prostitué(e)s mais aussi contre les clients et les proxénètes.

Amnesty a eu beau jeu de se prévaloir d’un guide de l’Organisation Mondiale de la Santé paru en 2012 (il y a de la suite dans les idées…), selon lequel:  “Tous les pays devraient faire en sorte d’obtenir la décriminalisation du travail du sexe”. Le Rapporteur Spécial sur la Santé de l’ONU a appelé à la décriminalisation de la prostitution et de l’avortement en 2011 et en 2013, ONU Femmes fait chorus. Le prestigieux journal médical The Lancet préconise également “d’accepter et d’adopter le travail du sexe”.

Il suffira ensuite de s’entendre sur l’âge à partir duquel un enfant peut travailler.

A quand des filières “prostitution” et “proxénétisme” dans les universités ?

Ou les travaux pratiques dans les collèges ?

Une résolution d’ONU Femmes s’adresse à Amnesty pour créer “une politique qui soutienne la décriminalisation complète sur tous les aspects du travail sexuel consentant”. Cela est différent de la légalisation qui implique que la prostitution serait l’objet de régulations gouvernementales, est-il précisé… un pas après l’autre, c’est bien connu! 

Voici quelques précisions apportées par Friday-Fox:

“Précédant la décision d’Amnesty, l’Institut des Affaires Economiques basé au Royaume-Uni, un groupe de réflexion qui promeut le marché libre, a publié un papier sur la prostitution. Dans “Offre et Désir”, la scientifique sociale Dr. Catherine Hakim prétend que l’industrie du sexe est inévitable parce que “les besoins sexuels des hommes dépassent invariablement ceux des femmes”, un écart qui selon Hakim est en train de grandir.

Le papier mentionne brièvement la traite humaine, mais seulement pour argumenter que toutes les prostituées ne sont pas l’objet de la traite humaine et que la plupart de la traite humaine est pour la main d’oeuvre, pas pour le sexe. Hakim se concentre plutôt sur le sexe à travers un modèle purement économique d’offre et de demande.

Hakim prétend que “les changements dans les sex-ratios au niveau national, vers un plus grand nombre d’hommes, aident les femmes à remettre les règles en leur faveur dans les sociétés développées”. Elle mentionne la Chine et l’Inde comme les pays où la supériorité numérique des hommes est “largement bien connue”, mais elle omet de mentionner que leurs plus petites “offres” de femmes est à la fois la cause et la conséquence de la discrimination envers les femmes. L’avortement sélectif en fonction du sexe et l’infanticide féminin confirment la dévalorisation de la vie des fille et le manque de femmes, au lieu d’augmenter leur valeur, conduit à la traite humaine.”

Un tollé contre le projet

L’ONG féministe Equality Now, est quant à elle fermement opposée à la décriminisation concernat les clients, les proxénètes et les gérants de maisons closes, même si elle est tout-à-fait d’accord pour libéraliser la prostitution.

Un collectif d’associations a milité en vain auprès d’Amnesty pour que ses membres se prononcent contre cette motion. Une pétition contre le projet d’Amnesty a rassemblé 10.000 signatures en Europe et aux États-Unis.

Le collectif déclarait notamment:

“En votant ‘oui’ (…), Amnesty International se couperait des mouvements de lutte pour l’égalité entre les femmes et les hommes, des associations de survivantes de la prostitution, de femmes migrantes, de femmes autochtones, des minorités et des associations de lutte contre l’exploitation sexuelle et la traite des êtres humains”, mettaient en garde SPACE, CAP International ou encore la Fondation Scelles.

Les adversaires les plus résolus connus de cette libéralisation complète de la prostitution, parlent tous de “persécution” des prostituées par les lois en vigueur actuellement; tous sont d’accord pour libérer la prostitution, sans le moindre égard, semble-t-il, pour les trafics infâmes qui seront rendus encore plus opaques, pour les familles et le reste de la population. Les réticences s’arrêtant au niveau des trafiquants et proxénètes, comme si les deux aspects: prostitution et proxénétisme étaient d’évidence séparables.

Le Secrétaire Général d’Amnesty, Salil Shetty, a décrit cette politique comme protégeant “les droits de l’homme des professionnels du sexe”, en les caractérisant comme “l’un des groupes les plus marginalisés du monde qui, dans la plupart des cas, fait face à un risque permanent de discrimination, de violence et d’abus, bénéficieront ainsi d’une dépénalisation. L’ONG souligne par ailleurs que cette résolution ne remet pas en cause son engagement contre le travail forcé et le trafic d’êtres humains. 

Mais après les “fermes de mères-porteuses”, que peut-on encore attendre de bon des institutions internationales?

Ah bon ? De quoi rester confondu devant la marchandisation de l’être humain.  si bien plaidée par l’une des associations les plus puissantes de la planète… En raison des lois encore vigueur actuellement, (mais pour combien de temps?), l’ONG ne devrait-elle pas répondre de ces incitations illégales devant la justice ? Ne devrait-elle pas être dissoute, au moins selon les lois françaises encore en vigueur ? A notre connaissance, ni le Vatican si prompt à défendre les immigrants clandestins, ni aucun évêque n’a pensé à porter plainte…

Reste à attendre l’intervention du pape François devant l’Assemblée générale de l’ONU, lors de sa visite au siège des Nations-unies à New York le 25 septembre prochain, à l’occasion du 70ème anniversaire de l’organisation internationale… 

Si l’ONU adoptait le projet, ou ne serait-ce qu’une part du projet d’Amnesty International, cela ne mettrait-il pas les Nations-Unies à la tête des organisations criminelles? le sujet étant habituellement la chasse-gardée des milieux maffieux.

 

 

 

 

 

 

 

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