antichristianisme-MPI

Ce jeudi 13, deux nouvelles personnes ont été arrêtées en relation avec la profanation de la messe qui s’est produite dans l’église de San Miquel de Palma. Avec l’arrestation de ces deux autres militants de l’association pro-avortement et anticléricale Arran, ce sont maintenant 7 personnes détenues en raison de leur action menée le 9 février dernier, qui interrompait la célébration d’une messe en protestation de la réforme de la loi sur l’avortement. Les deux dernières arrestations sont celles de deux femmes.

Ils sont détenus en vertu des articles 523 et 524 du Code pénal, qui se référent à l’irruption dans une église ou lieu de culte afin d’offenser les sentiments religieux et à ceux qui, avec violence, interrompent les cérémonies ou manifestations des confessions religieuses.

L’évêque de Majorque avait déposé une plainte après la profanation qui s’était déroulée dans la paroisse de St Miquel de Palma, quand le groupe de manifestants avait surgi pour perturber et interrompre la célébration eucharistique.

La police a également arrêté à Séville une jeune espagnole de 25 ans accusée d’avoir voulu brûler l’église de Santa Marina le 5 janvier et d’avoir peint des slogans anticatholiques et pro-avortement sur diverses églises de la ville

Avec ces arrestations, les activistes pro-avortement ont cessé d’occuper les églises et d’interrompre les messes bien qu’ils maintiennent d’autres formes d’actions comme s’enchaîner autour des grilles des églises (cathédrale de Terrassa et à la Sagrada Familia de Barcelone), monter sur les tympans ou autres endroits élevés de l’entrée d’une église sans empêcher que les fidèles puissent entrer afin de pas être accusés d’obstruction aux cérémonies (comme à Ste Marie de la Mer à Barcelone) ou encore en jetant des pots de peinture contre les édifices (église baptiste de Torredembarra à Tarragone).

Le 8 mars, en s’attaquant à l’église de Torredembarra, il s’agissait de la première attaque d’un groupe pro-avortement contre un lieu de culte non catholique.

Au-delà des activités délictuelles et antichrétiennes de groupes pro-avortement ou anarchistes, le fait est qu’en Espagne la plupart des actes publics de christianophobie ne sont pas le fait de marginaux ou de délinquants mais sont réalisés par des mouvements politiques. Les activistes politiques sont coupables de 2 sur 3 des agressions contre le christianisme en Espagne . En 2013, une centaine d’agressions antichrétiennes a été enregistrée et 67 sont imputables à des militants de mouvements politiques.

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