Notre époque est triste et morose. Nous voyons les choix politiques et les erreurs des gouvernements se répéter, s’entasser, aggravant les problèmes de société et de la vie quotidienne. Les gouvernements depuis 30 ans entassent les erreurs. Tout le monde se plaint. C’est pas la joie ! Que dire alors de cette information médicale…

La colimycine est un antibiotique qui avait été mis au point par le laboratoire Roger Bellon, disparu aujourd’hui. Sa production est assurée par Sanofi. Il était fort en vogue vers les années 1980. Sa stratégie d’utilisation était très large. Il était possible de l’utiliser pour des problèmes d’infections pulmonaires, cutanés, rénales etc. Mais comme avec tous les antibiotiques, il eut tellement de succès que progressivement se créèrent des résistances microbiennes. Il ne fut plus utilisé que pour les diarrhées puis les infections urinaires. En pratique il devint alors une arme de réserve que l’on n’utilisait plus que pour les microbes multi-résistants que d’autres antibiotiques ne pouvaient soigner.  C’était une arme de dernier recours.

Or pour la première fois, une souche microbienne a été repérée chez une Américaine atteinte d’infections urinaires. Celles-ci sont en rapport à une bactérie résistante à tout, y compris à la colimycine. Ainsi pour la première fois un tel organisme est détecté sur le sol américain. Une première dont on se serait bien passé, et qui ravive le spectre d’un monde désarmé contre les bactéries. Cette affaire est rapportée par la revue Antimicrobial Agents and Chemotherapy.

La colimycine apte à détruire de nombreux microbes trouvait son maître : il s’agit d’une bactérie cauchemardesque de la famille des entérobactériaceae ; c’est-à-dire trouvée dans les intestins. Quelle que soit sa localisation, comme elle est résistante à tout, il est impossible de s’en débarrasser. C’est la première fois de nos jours qu’une bactérie résiste à tout.

Effectivement, il y a de quoi être morose et s’inquiéter : on ne sait pas comment elle se diffusera demain…A mois que l’on trouve un nouvel antibiotique : ce qui n’est pas gagné. Pas de quoi remonter le moral…

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