David van Hemelryck, comme il fallait s’y attendre, se voit à nouveau poursuivi par la justice. Rappelons que ce jeune homme, depuis deux ans, a longé en avion les côtes de France avec un calicot sur lequel est inscrit « Hollande démission ». Mais ce n’est pas tout. Par exemple le 11 novembre de l’année dernière il avait sifflé Hollande quand il descendait les Champs Elysées. Crime majeur de lèse-présidence. De même le 30 novembre suivant, il avait déployé une banderole au Trocadéro. Il était écrit dessus « Hollande démission ». David se voit dans les deux cas déféré devant le tribunal pour manifestation illégale. Le procureur demande deux mois de prison avec sursis et 3000 euros d’amende. Bien sûr s’il s’était agi d’une banderole de la CGT ou de Greenpeace, il aurait été félicité.

Dans l’affaire du 11 novembre avant d’avoir proféré le moindre slogan, David a été arrêté par la DGSE (Direction générale de la police extérieure) qui n’avait rien d’autre à faire que de le pister. Pendant ce temps des jeunes filaient au jihad. Le 30 novembre, les motifs de son arrestation ne sont pas vraiment clairs : la seule raison qui semble avoir déclenché cet acharnement serait la lecture du texte inscrit sur la banderole « Hollande démission ». La police ayant saisie celle-ci, le procureur l’a fait brûler… en toute illégalité. Sa garde à vue avait été prolongée sans raisons particulières. Il demande donc réparation.

Il est à noter que David a déjà été mis en garde à vue tellement de fois qu’il ne sait plus bien les compter. Il va de soi qu’il s’agit bien sûr d’arrestations purement politiques témoignant s’il en est nécessaire de la répression policière qui s’installe en France face aux opposants. Pour son avocat Maître Yon, elles sont quasiment toutes entachées d’irrégularités portant atteinte aux droits élémentaires donnés par la constitution. Pour se défendre il a entamé déjà une douzaine de procédures. Verdict le 1er décembre.

Le grand mérite de David van Hemelryck est qu’il ne se décourage jamais. Il continue à se battre contre la dictature de Valls et de ses séides. Ce mot désigne ceux qui sont prêts à exécuter aveuglément tous les ordres d’un maître. Il s’appliquait à l’origine aux hommes de main …recrutés par les magistrats.

Jean-Pierre Dickès

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