triplets

“Bonjour madame !”

C’est toujours une joie très pure et très simple, que d’entendre ces deux petits mots, accompagnés d’un beau sourire et d’un beau regard clair et enfantin plongé dans le vôtre. Il est surprenant de constater combien un simple mot de politesse peut procurer une si vive impression. Pourquoi donc?

Tout d’abord parce que la politesse est la « fleur exquise de la charité »: fleur, parce    qu’ornement vu de tous, mais qui ne peut s’épanouir que si la graine (la Charité) a effectué sa poussée : pour apprendre la politesse, il faut connaître la Charité, et l’enseigner à un enfant n’est pas toujours chose facile. Un petit homme est de nature égoïste, ce qui n’est pas à la base un défaut, mais une blessure du péché originel. Bien sûr, le tempérament joue de son importance, mais un enfant a l’habitude de recevoir naturellement tout de sa mère : Il a faim, il mange, il pleure la nuit, maman veille : amour maternel inconditionnel bon en soi. Cependant, en grandissant, il faut apprendre à l’enfant à se donner lui-même, lui enseigner que l’amour c’est de se donner, et non que de recevoir. Le temps des premiers cadeaux dénote ces premiers dons de soi : un joli pissenlit écrasé, un gribouillage froissé, ou bien (malheureusement)  les fleurs du géranium de grand-maman ! A nous de remercier et d’encourager l’enfant à se donner. C’est alors que nous pouvons exiger de l’enfant les « bonjour Madame » « merci » « s’il vous plaît » et « pardon », qui, lorsqu’ils viennent spontanément, nous procure beaucoup de joie. Bien sûr l’éducation consiste aussi en la répétition, alors c’est avec courage et persévérance, qu’il faut rappeler les enfants à la politesse, même si nous prenons parfois l’allure d’un perroquet ! La vertu s’acquiert par des actes bons répétés, alors si nous voulons rendre nos enfants vertueux, répétons avec eux !

L’enfant apprend aussi qu’en donnant un sourire et un beau regard droit, c’est un vrai cadeau qu’il offre à son prochain. Si nous devons aimer notre prochain comme Notre Seigneur Lui-même, combien devons-nous être poli. Il est important que l’enfant, en saluant une grande personne, la regarde dans les yeux. Bien évidemment, un enfant timide aura plus de difficultés, mais la franchise réclame cette attitude. Pour y parvenir, l’enfant a besoin d’être entouré de confiance et d’affection, de simplicité et de joie à la maison. Apprenons à nos enfants  à dire bonjour au Bon Dieu, à saluer la maisonnée le matin, à remercier et demander poliment à la maison, à la boulangerie, à l’école et…à la prière. Lorsque des gens de passage s’arrêtent dans notre demeure, que les enfants apprennent à laisser leurs occupations pour saluer tranquillement les invités, quitte à se déranger. Lorsque maman, à la sortie de l’école, parle avec d’autres adultes qu’ils sachent saluer les personnes qui l’entourent. Jamais un enfant ne dérange par son bonjour poli ! L’enfant a une innocence que Notre-Seigneur préférait aux adultes, et leur sourire, leur regard, leur politesse ont toujours beaucoup plus de beauté que les nôtres. Ainsi, demandons leur la générosité de la politesse et souvenons-nous qu’un bonjour souriant, équivaut à ce célèbre adage : « le sourire enrichit celui qui le reçoit sans appauvrir celui qui le donne. »

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