La Fondation pro-vie « Argentine del Mañana » s’adresse en catholique aux membres de la Cour Suprême de Justice contre les propositions d’euthanasie

Voici un extrait de la très belle lettre de la Fondation « Argentine del Mañana » à la cour suprême de justice de la nation, dans les mains de laquelle se trouve le pouvoir de condamner Marcelo Diez à l’euthanasie.

A Messieurs les Ministres de la Cour Suprême de Justice de la nation argentine.

Devant le Christ des Constituants.

En demandant la clémence vis-à-vis d’existences innocentes, celle de Marcelo Diez et celles des milliers de victimes qui  suivront probablement (à partir des arbitraires emplois du fléau appelé « loi de la digne mort ») la Fondation Argentina del Mañana vante le fait qu’une réplique du « Christ des Constituants » -devant lequel s’est développée l’Assemblée de 1853 – demeure sur le siège du Président dans la salle d’audience de la Suprême Cour de Justice.

Il est là pour rappeler que le plus grand crime judiciaire de l’histoire fut commis par quelqu’un qui eût peur des conséquences politiques que pourrait entraîner le fait de donner une sentence en désaccord avec le gouvernement et qui ne se résolut pas non plus à faire face à la populace- nous ajouterions aujourd’hui : maniée par un lobby. Ainsi, la présence du « Christ des Constituants » est pleine de sens, tant pour ceux qui malheureusement n’ont pas la Foi, que pour tant de gens de culture chrétienne, auxquels Il dit que, à leur tour, ils seront jugés par Lui.

(…) Avec intelligence Saint Augustin enseigne que les nations sont des entités morales et qu’en tant que telles, elles seront récompensées et punies sur cette terre, parce qu’elles ne passeront pas dans l’éternité. Déjà depuis la genèse Dieu Lui-même nous instruit : «  Je demanderai des comptes à l’homme de la vie de son prochain ».

Alors, n’offensez pas Dieu absurdement !

Parce qu’il y a quelque chose de pire : le péché, le péché au moins matériel, le péché manifeste, le péché officialisé. Le pire de tous les maux n’est pas seulement de léser les droits des victimes, dans ces cas-là vraiment « humains sans droit », mais bien plus, d’offenser Dieu. A présent, l’alliance entre Dieu et les hommes est tissée d’appels à reconnaitre  la vie humaine comme un don divin : « Et moi je vous promets de réclamer votre propre sang […] Celui qui versera le sang d’un homme, son sang à lui sera versé par un autre homme, parce que Dieu a fait l’homme a son image » (Gn 9, 5-6). Et la Fondation Argentina del Mañana ajoute : que des hommes, que des nations, aient ou n’aient pas la Foi, ne change pas le fait que Dieu, Notre Seigneur, est offensé ; plus précisément cela l’aggrave. (Ici on peut trouver d’autres raisons http://www.fadm.org.ar/_tv/2013/MDiez.html )

Nous demandons :

D’après ce qui a été exposé, la Fondation Argentina del Mañana demande aux membres de la Cour Suprême de justice qu’ils aient tout cela à l’esprit au moment de prononcer le jugement dans le recours extraordinaire quant à préserver la vie de Marcelo Diez. Et elle demande que vous vous joigniez à sa prière à Notre-Dame de la Sainte et Immaculée Conception de Rio Juan, Reine et Patronne de l’Argentine, afin qu’elle guide la main des Ministres dans ce jugement pionnier qu’ils doivent mener.

Source: http://www.fadm.org.ar/

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