Un bus et son chauffeur ont été attaqué avec une violence inouïe, lundi à Melun, par une bande sauvage d’une vingtaine de “jeunes”. Attaqué avec une barrière de chantier, et de gros pavés, le chauffeur “costaud” de 38 ans et père de famille a été roué de coups de barres de fer avant de réussir à s’enfuir miraculeusement. Blessé en plusieurs endroits, à la tête et une fracture au poignet, il doit être opéré. Sur les 20 ou 30 assassins en puissance, la police n’a arrêté que deux mineurs, sans doute déjà relâchés…


On remarque qu’il est question d’aménager les arrêts de bus pour que de telles attaques soient plus difficiles, mais que ce responsable syndical ne pense même pas que l’ordre et l’intégrité des personnes puissent être respectés et donc rétablis. Si le chauffeur revient, cela se reproduira dit-il. Et on nous fait croire que la France est un  État de Droit.

C’est lundi soir que cette agression sauvage s’est déroulée. De gros pavés et même une barrière de sécurité de chantier ont été jetés à travers le bus, ses vitres fracassées.

Que s’est-il passé pour déclencher un tel déchaînement de violence ? Vers 16 h 20, le chauffeur — selon son propre témoignage — ralentit son bus de la ligne L avenue Saint-Exupéry à l’arrêt Montaigu. Un véhicule mal stationné le gêne, il klaxonne. Le conducteur de la voiture et ses trois passagers sortent du véhicule et l’insultent copieusement. Avec sept ans d’expérience chez Veolia Transdev, l’homme sent que les choses vont déraper. « Il nous a raconté qu’il a ouvert la porte arrière et fait sortir les voyageurs », relate le secrétaire du CHSCT de Transdev.

Des dizaines de jeunes bloquent le bus et le caillassent

Très vite, vingt à trente jeunes bloquent le bus et le caillassent de tous côtés. 

L’un d’eux jette même une barrière de sécurité à l’intérieur. Le chauffeur réussit à fuir et ne doit son salut qu’à l’arrivée des policiers. Âgé de 38 ans, père de famille, il s’en sort avec une fracture du poignet, des douleurs aux côtes et des plaies saignantes à l’arrière du crâne. Deux mineurs ont été interpellés et placés en garde à vue. « C’est la première fois que je vois ça depuis douze ans », soupire Brice Ridor, délégué du personnel CFTC.

« Il aurait pu mourir », répète une salariée. « La direction ne nous prend pas au sérieux. Ils ont osé parler d’un incident. Mais regardez le bus ! », s’insurge Véronique Hostiou, déléguée CFTC. D’autres conducteurs du réseau Mélibus se disent « délaissés par la police ». (Source)

Vaux-le-Pénil le 19 octobre. 

A noter que le chauffeur de bus a forcément  précisé qui étaient ses agresseurs, au moins leurs caractéristiques physiques. Mais que personne n’en touche mot. Certainement des chances pour la France.

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