Le 7 octobre 2015, la Commission de la Constitution de la Chambre de Députés du Chili a commencé les discussions sur la légalisation de l’avortement. Les parlementaires se sont mis d’accord sur les noms des experts qu’ils inviteraient pendant les prochaines sessions avant de pouvoir prendre une décision officielle.

L’organisme InformAborto a donc lancé une nouvelle campagne afin de sensibiliser la population chilienne en montrant que l’avortement, c’est-à-dire, la mort d’un enfant à naître, est une violation des droits de l’homme. L’organisme a donc publié des photos des personnes disparues pendant la dictature militaire d’Augusto Pinochet en ajoutant la phrase : « l’avortement représente torture, mort et disparition ».

Des immenses  panneaux explicatifs ont été placés sur une route qui mène de la capitale, Santiago, à la rive chilienne. Bien évidemment, cela a créé une grande polémique sur les réseaux sociaux et au sein du gouvernement qui a déclaré immédiatement qu’il « rejetait ces panneaux qui comparent l’avortement avec la violation des droits de l’homme.

Le porte-parole du gouvernement, Marcelo Díaz, a déclaré dans une interview : « Il me semble monstrueux que l’on veuille comparer un tel projet de loi qui légalise l’interruption de la grossesse avec la torture et les violations des droits de l’homme ».

Ces législateurs chiliens devraient en effet se rappeler que la Convention Américaine des droits de l’homme de 1969, pactée à San José, au Costa Rica, défend le droit à la vie. On y lit au chapitre 2, article 4 que « Toute personne a droit au respect de sa vie.  Ce droit doit être protégé par la loi, et en général à partir de la conception.  Nul ne peut être privé arbitrairement de la vie ».

Ainsi, il est intéressant de constater que la Constitution du Chili pourra admettre une contradiction réellecar, d’un côté défendra le droit à la vie mais, de l’autre côté, défendra l’avortement.

Les organisations anti-avortement accusent les parlementaires d’être des promoteurs de l’avortement car « ils veulent démontrer que l’enfant à naître n’est pas un être humain, que ce n’est pas une personne, alors qu’au Chili, la juridiction stipule qu’une personne est tout individu qui fait partie de l’espèce humaine ».

Messieurs les législateurs, ne votez pas en faveur de tuer des innocents, vos propres concitoyens, vos propres fils et filles, mais plutôt, faites des lois pour les protéger et leur permettre de devenir des hommes libres.

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