Il y a quelques semaines, le monde du cinéma pleurait la mort de Peter O’Toole, célèbre pour avoir incarné Lawrence d’Arabie. Il semblerait qu’on ait enfin trouvé son successeur. En visite en Arabie Saoudite, François Hollande a été vu sabre au clair et de manière très déterminée. « J’en aurai besoin », a-t-il dit. Voilà qui est extrêmement intéressant !
Aurait-on retrouvé un Hollande conquérant ? Bien dommage que le dromadaire qu’on lui avait offert au Mali, ait été mangé car je l’aurais bien vu faire une tournée triomphale au Mali, sabre au fourreau, pour montrer qu’il est un vrai chef de guerre. Cela aurait eu vraiment de l’allure ! La Centrafrique l’attend… elle attend son libérateur et son pacificateur. Ou bien alors au lieu de passer au « karcher » les banlieues de Marseille, préfère-t-il sabrer tous ses dealers, ses trafiquants qui font chuter les bons chiffres de son ministre préféré : Manuel Valls ? Marseille doit être libérée. On doit pouvoir y vivre sans risquer de se prendre une balle perdue.
Partirait-il véritablement en guerre contre les chiffres du chômage ? Haro sur les opérateurs SFR qui ont tout fait fausser et qui par là-même ont gravement entaché la crédibilité d’un président jusque-là irréprochable. Haro sur ces patrons qui fuient à l’étranger, emmenant avec eux leurs capitaux, et qui ne créent plus d’emplois. Il ira les chercher jusqu’aux confins de la terre et ils n’auront plus de répit. Haro sur ces riches qui gardent égoïstement leur argent et qui ont tremblé devant la taxe à 75%. Ceci était un avertissement. Avec Edouard Martin à ses côtés, la guerre ne fait que commencer face à Arcelor Mittal pour sauver la sidérurgie à Florange.
La majorité va devoir désormais marcher au pas. Finies les déclarations dans tous les sens et les couacs en série dont s’empressent de se saisir l’opposition pour mieux frapper là où le bat blesse. Delphine Batho a été écartée du gouvernement pour l’exemple. La prochaine fois, ce sera plus violent. Quant aux sénateurs, ils feraient mieux de voter les lois que le gouvernement lui demande au lieu de faire le jeu démocratique des contre-pouvoirs. Léonarda et ses parents peuvent bien rester au fond du Kosovo. S’ils reviennent, ils trouveront à qui parler. Et puis que Solférino se tienne tranquille, au risque de refaire une reconstitution historique de cette sanglante bataille.
Mais pour gagner une guerre, il faut frapper au cœur sans pitié. On devrait en finir une bonne fois pour toute avec ses bandes de factieux qui sillonnent le pays qui là avec des bonnets rouges, qui ici avec des quenelles. Ils mettent en danger même le régime républicain et ses fondements. Qu’ils n’oublient pas ces têtes qu’on a portées au bout de piques et de sabres. Nous sommes les dignes héritiers des sans-culottes et des Jacobins. Il n’y a pas de place pour les ennemis de la République. L’avertissement est le même pour tous ceux qui s’agitent depuis plus d’un an dans la rue pour défendre soi-disant la famille.
Alors à quoi va donc servir ce sabre ? Il y a tellement d’options tant le chantier est vaste. On en a oublié cependant une : un duel en règle avec l’ennemi juré Sarkozy, à armes égales bien sûr. Il faudra bien que quelqu’un en sorte vivant ! En tout cas merci monsieur le président, on a pu finir l’année 2013 sur une note d’humour. On a bien compris le message : après le changement, l’année 2014 sera celle de la conquête, sabre à la main !
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