bataclan-13nov

Commémorations et émissions spéciales se multiplient pour rappeler la tuerie du 13 novembre 2015. Mais un rebondissement vient perturber le discours officiel.

Les travaux de la commission d’enquête parlementaire belge au sujet des attentats avaient déjà permis d’apprendre que des militaires présents sur place au tout début de la fusillade au Bataclan avaient reçu l’ordre de ne pas intervenir, puis de ne pas prêter leurs armes aux policiers arrivés sur les lieux.

Cette semaine, Le Canard Enchaîné affirme que des gendarmes sont également arrivés sur place avant la police. En l’occurrence, il s’agissait des hommes de l’escadron 31/7 de Reims, chargés initialement de sécuriser les locaux de Radio J, de Libération et du domicile privé de Manuel Vals. Lorsque les premiers coups de feu sont signalés, leur officier envoie une partie du détachement vers le café La Belle Equipe. Constatant la situation, une colonne d’assaut est organisée par le capitaine de gendarmerie pour intervenir au Bataclan. 

Plus surprenant encore, une heure plus tard, « le même préfet refusera aux super gendarmes du groupe d’intervention dépêchés à la caserne des Célestins, à deux pas du Bataclan, de prêter main-forte à ses poulets de la BRI. », écrit Le Canard Enchaîné.

Le sujet est resté tabou. Onze mois plus tard, les gendarmes en question ont discrètement reçu la médaille de la Sécurité intérieure… avant d’être envoyés en Nouvelle-Calédonie.

Qu’est-ce que cela cache ? Pourquoi militaires et gendarmes ont-ils été tenus à l’écart, avec interdiction d’intervenir, alors qu’ils étaient sur place bien avant la police ? Des questions bien légitimes que le gouvernement balayera d’un simple mot : complotisme. Dormez en paix, braves gens, le gouvernement vous répète qu’il faut lui faire confiance et ne se poser aucune question.

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