Cet épisode est raconté en direct sur…BFMTV – voir vidéo ci-dessous – par l’épouse d’un homme caché dans la supérette où a eu lieu la prise d’otage :

« Vous avez failli faire une grosse grosse erreur, BFM, parce que vous étiez en direct avec les gens qui étaient dans la chambre froide. Ils vous ont dit qu’ils étaient six en bas, avec un bébé. Et deux minutes après, c’est passé sur BFM. Et le terroriste a regardé BFM.

Heureusement qu’il n’a pas vu la bande, la bande qui passait en bas, sinon mon mari et les cinq autres étaient morts, parce qu’il descendait et il les mitraillait tous, parce qu’il était persuadé qu’il n’y avait plus personne en bas. Et BFM a marqué “5 personnes en bas plus un bébé”. »

La chaîne dément l’ensemble des accusations. Selon le monde :

Joint par Le Monde, Hervé Béroud, directeur de la rédaction de BFM-TV, dit ne pas vouloir « polémiquer » avec cette femme et « ne [pas] doute[r] de sa bonne foi ». Mais estime ne pas avoir commis les fautes décrites.

« Nous sommes très surpris : nous n’avons, à BFM-TV, jamais été en contact avec les gens retenus en otage dans la chambre froide. Nous étions au courant de leur existence, de source policière, mais nous n’avons pas été en contact avec eux. »
« La dame dit aussi que nous avons écrit que des otages étaient cachés dans notre bandeau écrit en bas de l’écran. Or, nous n’avons, pendant l’opération, jamais écrit aucun bandeau mentionnant des gens cachés », ajoute le dirigeant de la chaîne, qui dit avoir fait revisionner toutes les images de la prise d’otages à l’antenne.

Hervé Béroud ajoute :

« A une occasion, le journaliste Dominique Rizet, en plateau, a évoqué une femme qui se serait cachée dans une chambre froide. Mais il l’a fait parce qu’il était en contact avec une personne du RAID sur place, qui lui avait dit que ces personnes-là n’étaient plus en danger car les forces d’intervention avaient pris position près de la chambre froide. Pourtant, M. Rizet s’est ensuite dit que ce n’était pas la peine de redire cette information, par prudence. »

On peut de plus se demander comment se fait-il que la ligne téléphonique du preneur d’otage ait pu rester active tout le temps des opérations, au point que les chaines de TV et de radio ait pu le joindre. Comment se fait-il également que le preneur d’otage ait pu regarder la TV en direct, que ce soit sur son téléphone ou sur une TV ?

La femme d’un otage accuse BFMTV d’avoir donné… par puremedias

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

MPI vous informe gratuitement

Recevez la liste des nouveaux articles

Je veux recevoir la lettre d'information :

Nous n’envoyons pas de messages indésirables ! Lisez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

1 Commentaire
Les plus anciens
Les plus récents Les mieux notés
Inline Feedbacks
Voir tous les commentaires

Abonnez-vous à CARITAS !

Ça y est, le numéro 1 de la tout nouvelle revue Caritas est chez l’imprimeur et en prévente sur MCP.

Nous vous l’avions annoncé dans un précédent mailing : la naissance d’une toute nouvelle revue de qualité, Caritas, la revue du pays réel, et la parution prochaine de son premier numéro de 86 pages. Bonne nouvelle, : ce numéro 1 de Caritas qui consacre son dossier à la Lutte contre la haine anticatholique vient d’être envoyé à l’imprimerie et sera bientôt dans les librairies et les boites aux lettres des abonnés.

Militez,

En achetant le n°1 de CARITAS : Lutter contre la haine anticatholique

En s’abonnant à cette nouvelle revue : la revue CARITAS !