Devant la Europe House de Londres, “bastion” du parlement européen dans la capitale britannique, arrive Nigel Farage, leader de l’UKIP, le parti eurosceptique britannique, à bord d’un camion décoré du nouveau poster pour la campagne anti-UE sur lequel son visage est photographié à c^té de celui de David Cameron accusé de “ne pas dire la vérité aux électeurs”

Favorable au Brexit et à l’arrêt de l’immigration-invasion, le député européen Farage a répondu aux questions de l’Agence de presse italienne, l’ANSA, sur une éventuelle sortie de l’UE et l’accueil des italiens en Grande-Bretagne :

Les Italiens seront “les bienvenus” même après le Brexit explique-t-il. Mais ils ne pourront rentrer que “légalement”, c’est-à-dire selon les nouvelles règles de contrôles des flux que Londres devra adopter indépendamment de Bruxelles si le Royaume-Uni sort de l’UE.

“Il y a des personnes super arrivées d’Italie, mais le fait important c’est que nous, comme pays, littéralement, nous ne pouvons plus faire front aux actuels niveaux de l’immigration étrangère. Nos services publics ne peuvent supporter le poids d’une population qui augmente d’un demi-million chaque année.”

Ce sont donc des contrôles plus assidus des frontières que demande Farage qui propose également la solution australienne pour les citoyens de l’Union Européenne qui veulent se transférer au Royaume-Uni, les obligeant à avoir déjà un travail qui les attend dans le pays. Il attaque pareillement David Cameron et l’establishment  “qui ne sentent pas les besoins des gens” préoccupés par l’impact de cette immigration de masse.

“Le premier ministre britannique a promis et écrit dans le programme du parti conservateur de réduire les entrées à seulement quelques dizaines de milliers l’an en sachant que cela ne serait pas possible” en restant dans l’UE.

Quant aux accusations de racisme contre lui pour avoir évoqué il y a quelques jours les risques de violences envers les femmes de la part d’immigrés en Grande-Bretagne “sur l’exemple de Cologne”, il hausse les épaules en niant et affirme que ce sont des problèmes réels qu’il faut affronter.

“Je suis habitué depuis longtemps à ce genre d’attaques, mais je défends les intérêts du pays et des britanniques. Et puis, quel que soit le résultat du référendum (sur le Brexit, du 23 juin prochain, ndlr) l’UE est finie de toute façon, elle mourra dans les 30 ans.” “En 2014, c’était le même climat. Et l’Ukip avait gagné les élections européennes.”

Francesca de Villasmundo

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