Bruno Gollnisch, Marine Le Pen et Jean-Marie Le Pen le 1er mai 2009 à Paris

Bruno Gollnish et Jean-Marie-Le-Pen, entouraient Marine Le Pen le 1er mai 2009 a Paris,

peu de temps avant que MLP soit élue présidente.

Un long article impersonnel sur le site de Bruno Gollnish, développe le point-de-vue de celui qui fut le “challenger” de Marine pour succéder à Jean-Marie Le Pen. Il exprime longuement la volonté de Bruno Gollnish d’apaiser la crise au sein du FN et de revenir à l’essentiel, sans pour autant rien céder du “maintien du socle fondamental de ce qui est le combat historique du FN”. “De sensibilité peut être moins étatiste en matière économique, pouvant aussi regretter parfois que l’accent mis sur la défense des valeurs traditionnelles soit moins prégnant qu’avant, Bruno reste aussi fondamentalement attaché à la défense de la liberté d’expression, à la  lutte essentielle contre le terrorisme intellectuel, les fausses idoles,  les lois liberticides.”

Voici en substance le point-de-vue de Bruno Gollnish, qui affirmait hier jeudi, ne plus vouloir répondre aux sollicitations médiatiques avant la réunion du bureau politique le 17 avril prochain:

Disons le tout net, Bruno qui  invite au sang froid, prêche l’apaisement, la conciliation, n’a pas souhaité répondre aux sollicitations médiatiques. Il a déjà donné son sentiment et sa conduite reste celle d’un partisan inlassable du rassemblement, de la réunion au sein du Front de tous les patriotes, au-delà de leurs sensibilités particulières. Il  ne faudra pas compter sur lui, avant la réunion du Bureau Politique le 17 avril,  pour réagir plus avant. Il  refuse de  servir un tant soit peu  d’instrument aux adversaires de l’opposition nationale  qui spéculent sur son affaiblissement  à quelques mois d’un scrutin majeur.

La cohérence est une des condition indispensables du succès en politique.  Depuis son accession, incontestable et incontestée,  à la présidence du FN, avec le soutien de Jean-Marie Le Pen,  Marine  défend une ligne politique, stratégique, programmatique qui possède incontestablement sa  cohérence.

En l’espèce bien sûr,  le maintien du socle fondamental de ce qui est le combat historique du FN. La défense de  notre identité et souveraineté nationales, que l’on peut synthétiser sous le vocable de Priorité nationale.  Et la  volonté d’axer notre discours sur les questions sociales et économiques pour élargir notre audience, en défendant une alternative à ce que l’on pourrait appeler, pour faire simple, l’euromondialisme.

L’accélération du déclin français, de la crise sociale, économique, identitaire, légitime comme jamais cette constance du FN,  le programme qu’il porte  depuis des décennies. C’est cette cohérence,  cette alternative là  répétons-le, qui permet d’agréger, de fidéliser des électeurs, d’engranger les sympathies des Français.

Avec un succès indéniable depuis 2011 comme en atteste la montée en puissance électorale du FN,  élection après élection.  Le FN a aujourd’hui  atteint la masse critique  des 25-30% qui lui permet de remettre en cause l’hégémonie gauche-droite, de se retrouver de fait   en tête-à-tête avec le parti unique UMPS. Certes, il reste du chemin  à parcourir et les élections départementales ont été ainsi  l’occasion  de constater que la fausse alternance entre partis du Système, ce clivage artificiel gauche-droite  restait structurant et gardait une certaine pertinence pour de nombreux Français. Mais cet échafaudage est de plus en plus branlant,  si l’on en juge par le  scrutin du mois dernier    qui a  vu  moins d’un   électeur inscrit sur trois voter pour les formations de l’Etablissement.

Dans ce contexte, Bruno Gollnisch, comme d’autres,  a  parfois fait entendre quelques divergences, ou, à tout le moins, exprimé des points de vue différents sur tel ou tel aspect de nos prises de position, tant il est vrai que le FN n’est pas une secte.   De sensibilité peut être  moins étatiste en matière économique, pouvant aussi regretter parfois que l’accent mis sur la défense des valeurs traditionnelles soit moins prégnant qu’avant, Bruno reste aussi fondamentalement attaché à la défense de la liberté d’expression, à la  lutte essentielle contre le terrorisme intellectuel, les fausses idoles,  les lois liberticides.

 En l’espèce un  combat pour des  valeurs civilisationnelles, difficile,  clivant certainement,  car il expose particulièrement à l’hystérie hargneuse de la Caste ; mais un combat  mené là aussi depuis toujours par l’opposition nationale.  Toutes choses  qui bien évidemment ne doivent pas brouiller pour autant la clarté du message frontiste visant à répondre   aux désarrois, aux problèmes pratiques, quotidiens, subis par nos compatriotes et encore moins nuire à la cohésion du FN. C’est sur cette ligne de crête que campe Bruno Gollnisch. (Source)

 

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