Fermeture d’aires de repos sur les autoroutes, attaques sur la rocade portuaire… Calais connaît à nouveau un regain de tension dont la responsabilité est clairement imputable aux associations « humanitaires ».

Zéro migrants à Calais. Tel était l’objectif de l’Etat lors du démantèlement de la Jungle fin octobre 2016 et la dispersion de quelque 10 000 clandestins, dont 1 900 mineurs (1), dans des Centres d’accueil et d’orientation répartis sur l’ensemble du territoire national. Le répit n’aura été que de courte durée. Echaudées d’avoir perdu leur « gagne-pain », les associations « humanitaires » : (Auberge des Migrants, Care4Calais, Help Refugees, Utopia 56, Secours Catholique, etc.) avaient clamé haut et fort dans les médias que le retour des « migrants était imminent »…  C’est le cas. 

A Calais, 450 CRS et gendarmes auxquels s’ajoute la PAF (Police de l’air et des frontières) traquent au quotidien les illégaux. Ces derniers sont systématiquement interpellés. Pour autant, ils sont de plus en plus nombreux à passer au travers des mailles du filet.

Début janvier 2017, le syndicat Alliance (Police Nationale) estimait ainsi à 50/60 les arrivées quotidiennes. La PAF à 1 500 le nombre de migrants découverts sur les sites du port et du tunnel sous la manche. 

Des associations irresponsables

Alors que la population calaisienne s’inquiète bien légitimement de ces retours, les associations pavoisent, attendent les envahisseurs à la gare, organisent des maraudes dont bien entendu sont exclus les SDF Calaisiens ou Européens… Sans complexe, dans les colonnes de La Voix du Nord (2) un militant Laurent Maameri est même allé raconter  héberger chez lui quatre migrants. « La police le sait mais ce n’est pas un délit d’apporter son aide à des personnes vulnérables ». En effet, l’Etat socialiste favorable au Grand Remplacement a modifié la loi et l’aide au séjour irrégulier… n’est plus de nos jours un délit (3). 

Confortées par le laxisme ambiant, les associations se montrent de plus en plus entreprenantes.  Début février, le Secours Catholique a fait monter la pression en faisant installer des douches pour les migrants sur un terrain, situé au cœur d’un quartier résidentiel, face aux infrastructures portuaires. La même association s’était déjà illustrée en hébergeant illégalement des clandestins dans des modulaires prêtés… par la Ville de Calais. 

Echaudée, la municipalité a bloqué l’accès aux installations du Secours Catholique. Accès  qui a dû être rétabli suite à une décision du Tribunal Administratif. 

Depuis, les CRS battent le pavé devant les locaux et interpellent les clandestins qui veulent accéder aux douches. Pour autant, le Président départemental du Secours catholique, Didier Degrémont, ne veut pas céder et entend interpeller Jacques Toubon, le Défenseur des droits. L’association, bien entendu,  se retranche derrière « la nécessité d’aider les mineurs isolés ». 

Le mineur isolé, l’écran de fumée !

« Lorsque vous tournez dans Calais, des mineurs isolés vous n’en voyez pas beaucoup, ironise une militante de Civitas. Le mythe de l’adolescent migrant dépenaillé est l’écran de fumée des associations. Les clandestins que vous croisez sont bien vêtus, équipés de portables dernier cri et chaperonnés par les associatifs identifiables à leurs gilets fluos. Ce qui est inquiétant c’est qu’ils sont de plus en plus nombreux et que des points de fixation sont en train de se recréer , notamment dans la zone d’activités Marcel-Doret, proche de l’ancienne Jungle. Il y a deux jours, une centaine de migrants jouaient tranquillement au foot  près des hangars ! Tous ces gens bien sûr sont ravitaillés par les associations. »

Aujourd’hui, selon ces dernières, 300 à 400 clandestins seraient présents à Calais (100 à 150 selon la Préfecture). Leur présence a déclenché de nouvelles intrusions et dégradations sur des camions en partance pour la Grande Bretagne. Des groupes de 30 à 40 personnes ont fait également leur retour sur la rocade portuaire … Ce regain de tension a d’ailleurs poussé la SANEF et la Préfecture du Pas-de-Calais à fermer 4 aires de repos sur l’A 16 et l’A 26. A Calais, les associations ont réussi leur pari : semer à nouveau le chaos.  

Clovis Just

(1) Fin décembre, la Grande Bretagne en aurait accueilli 500 d’entre-eux.

(2) Edition du 12 janvier 2017.

(3)https://www.legifrance.gouv.fr/eli/loi/2012/12/31/INTX1230293L/jo#JORFARTI000026871221

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