Les Français s’en méfient, d’où la nécessité pour la Direction Générale de la Santé, de demander son avis au Haut Conseil de la Santé Publique. Le vaccin en question est sensé protéger les femmes contre le développement des papillomavirus humains (VPH), à l’origine d’une grande partie des cancers du col de l’utérus. Seulement voilà, certains craignent que ces vaccins ne provoquent un mal plus grand que celui qu’il tend à éviter. Il semblerait en effet que des personnes vaccinées aient développé par la suite des maladies auto-immunes, comme des scléroses en plaques. Pure coïncidence, apparemment, selon ledit Haut Conseil, qui a rendu son avis publique, lundi 15 septembre. D’après lui, ce ne serait qu’un épi-phénomène au regard des millions de doses délivrées dans le monde en général et en France en particulier. “Ces croyances entretenues par certains médecins et fortement relayées par  les médias ont suscité une défiance tout à fait injustifiée vis-à-vis de cette  vaccination”, a –t-il affirmé dans la presse. Et défiance il y a puisque le nombre de jeunes filles vaccinées ne cesse de diminuer depuis 2010.

Aujourd’hui, il est recommandé de faire vacciner les jeunes filles de 11 à 14 ans avec un rattrapage possible jusqu’à 19 ans. Mais pour assurer un effet optimum du vaccin, le Haut Conseil de la Santé publique préconise une vaccination en milieu scolaire, dès 9 ans…

Malgré des propos qui se veulent rassurants quant aux effets secondaires d’un tel vaccin, on peut néanmoins se demander s’il est pertinent de préconiser une vaccination aussi tôt.

Quelles sont les causes de ces cancers du col de l’utérus ? La pillule fait partie des facteurs aggravants. Mais aussi les fameux papillomavirus humains. A les entendre, les papillomavirus humains sont partout et peuvent « s’attraper » très facilement… L’une des principales causes d’infection demeure les relations sexuelles, sous entendu, avec différents partenaires. Comme quoi la fidélité et l’abstinence ne sont pas que louables sur le plan moral. Naturellement, elles font aussi leurs preuves.

Roxane Dulac

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