Le cardinal Jean-Louis Tauran, camerlingue et président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux depuis 2007, vient de donner une nouvelle interview au journal La Croix au sujet de l’Islam, dont la conclusion claque fortement : « soit nous choisissons le dialogue, soit c’est la guerre ».

J’avais déjà évoqué la pensée progressiste – pour ne pas dire non catholique – de ce cardinal, dans la droite ligne, il faut bien le dire, du funeste concile Vatican II. Qu’on se rassure donc, le cardinal français ne s’est pas réveillé et n’envisage pas un seul instant de combattre l’Islam.

« A mes yeux, une partie du problème vient de l’ignorance réciproque : même après tant d’années, nous ne nous connaissons pas suffisamment ! D’où l’importance, là encore, de l’éducation à l’école, mais aussi dans les séminaires et les noviciats : on ne peut penser aujourd’hui être prêtre en France ou en Allemagne sans avoir un minimum de connaissances sur l’islam ! »

Mais quelle connaissance le cardinal Tauran a-t-il lui de l’Islam, si ce n’est à travers des « séances de dialogue » dans des salons feutrés, en train de boire délicatement un thé servi par un Ayatollah dans l’annexe d’une mosquée ?

Au fait, notre cardinal fin connaisseur de l’Islam connait-t-il ces quelques versets ?

sourate 9 v29 : « Combattez ceux qui ne croient pas en Allah, qui ne considèrent pas comme illicite ce qu’Allah et son prophète ont déclaré illicite (…) jusqu’à ce qu’ils paient, humiliés et de leurs propres mains le tribut. »

sourate 2 v216 : « Le combat vous est prescrit et pourtant vous l’avez en aversion. Peut-être avez-vous de l’aversion pour ce qui est un bien et de l’attirance pour ce qui est un mal. Allah sait et vous ne savez pas »

sourate 9 v5 : « lorsque les mois sacrés seront expirés, tuez les infidèles partout où vous les trouverez. (…) »

sourate 8 v17 : « Vous ne les avez pas tué (vos ennemis). C’est Allah qui les a tués. Lorsque tu portes un coup, ce n’est pas toi qui le porte mais Allah qui éprouve ainsi les croyants par une belle épreuve »

sourate 5 verset 33 : « la récompense de ceux qui font la guerre à Allah (…) c’est qu’ils soient tués ou crucifiés, ou que soient coupés leurs mains ou leurs pieds (…) »

N’en déplaise à son éminence, les chrétiens d’Orient connaissent infiniment mieux que lui la vraie nature de l’Islam, eux qui sont touchés dans leur chair. Il en va de même des occidentaux, qui se réveillent petit à petit sur la vraie nature d’une religion dont l’engeance est la violence et le crime.

N’en déplaise à son éminence, il est infiniment préférable d’enseigner à ceux qui veulent devenir prêtres l’amour de Dieu, la beauté de la vraie liturgie et la pureté de la doctrine, plutôt que de les intoxiquer avec une fausse religion pour les « inciter au dialogue ».

Si des connaissances de l’Islam pourraient être nécessaires, ce serait dans l’unique but de montrer aux musulmans les incohérences de leur religion , à l’instar du père Pagès – et non pour rendre « hommage à toutes les parcelles de vérité que Dieu a bien voulu semer dans toutes les cultures et les religions » comme l’affirme la cardinal Tauran !

L’Eglise post-conciliaire n’est même pas capable de transmettre la Foi aux populations qui étaient chrétiennes il y a 50 ans, et elle veut faire connaitre l’Islam pour dialoguer avec les musulmans ? Cela n’a pas de sens et c’est une folie ! A aucun moment il n’envisage de convertir les musulmans auxquels par charité on devrait proposer le Christ ! Et là aussi, le poison vient en grande partie du concile Vatican II :

« L’Église regarde aussi avec estime les musulmans, qui adorent le Dieu unique, vivant et subsistant, miséricordieux et tout-puissant, créateur du ciel et de la terre, qui a parlé aux hommes. Ils cherchent à se soumettre de toute leur âme aux décrets de Dieu, même s’ils sont cachés, comme s’est soumis à Dieu Abraham, auquel la foi islamique se réfère volontiers. Bien qu’ils ne reconnaissent pas Jésus comme Dieu, ils le vénèrent comme prophète ; ils honorent sa Mère virginale, Marie, et parfois même l’invoquent avec piété. De plus, ils attendent le jour du jugement, où Dieu rétribuera tous les hommes après les avoir ressuscités. Aussi ont-ils en estime la vie morale et rendent-ils un culte à Dieu, surtout par la prière, l’aumône et le jeûne. » Vatican II, Nostra Aetate

Voilà sans aucun doute une définition des musulmans que les chrétiens qui souffrent de la persécution de l’Islam apprécieront !

Et ce cardinal de conclure :

« De toutes façons, il n’y a pas d’alternative : soit nous choisissons le dialogue, soit c’est la guerre… Plus il y a de conflits, et plus il nous faut insister sur le dialogue. »

Effectivement, il n’y a pas d’alternative, car le dialogue n’empêchera pas la guerre, voir même avec l’Islam, il nous y emmène. L’Islam se nourrit de la faiblesse du christianisme, et l’histoire montre à l’envie que seule la force est apte à le faire reculer. Ce fut vrai à Poitiers, ce fut vrai à Lépante, ce fut vrai lors des 800 ans de La Reconquista. Et si les armes ne s’opposent pas à l’Islam, alors tôt ou tard vient ce que connaissent les Irakiens, après les arméniens, et tous les peuples qui ont subi ce totalitarisme.

Il n’y a pas un seul pays dans le monde à majorité musulmane dont les chrétiens ne soient pas persécutés.

Le cardinal Tauran, dhimmi et idiot utile de l’Islam. Si vis pacem para bellum, disait l’ancienne Rome. La nouvelle Rome a voulu la paix, elle va connaitre la guerre. 

Xavier Celtillos

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