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Les révélations du député Thierry Solère après sa visite à Fleury-Mérogis, le lundi 27 juin, posent question. Accompagné de deux journalistes du Journal du dimanche, le parlementaire (LR) s’est rendu sans prévenir à la maison d’arrêt de l’Essonne, comme la loi le permet à un membre de l’Assemblée nationale.

Au cours de cette visite, le député a pu accéder, sans les journalistes, à l’étage aménagé avec soin pour celui qui est officiellement présenté comme l’unique terroriste ayant survécu aux attaques du 13 novembre à Paris.

Ce qu’a découvert le député a de quoi laisser perplexe. Une cellule a été aménagée en salle de sport privée réservée à Salah Abdeslam. Le député a constaté qu’un rameur avait été installé dans une cellule adjacente à celle de Salah Abdeslam et a appris que d’autres équipements de musculation ont été commandés pour compléter cette salle de sport. Au total, pas moins de quatre cellules sont attribuées à Salah Abdeslam au quatrième étage du bâtiment D3 de Fleury-Mérogis. Deux cellules lui servent de logement, la troisième sert de salle de sport et la quatrième est attribuée à la surveillance vidéo par un fonctionnaire pénitentiaire chargé de noter jour et nuit les faits et gestes du détenu observé par « une demi-douzaine de caméras, qui avec une netteté parfaite peuvent zoomer sur ce qu’il lit, ou ce qu’il mange, mais il n’y a pas de son. »

Le député y a vu Abdeslam faire sa prière : « Il s’est parfumé et a déroulé son tapis de prière rouge. Il était en survêtement et tee-shirt sombre, cela fait une semaine qu’il ne porte plus la djellaba. Après sa prière, il s’est assis sur son lit et il s’est mis à lire le Coran. »

Dans sa cellule dorée, Salah Abdeslam dispose de tout ce qu’il faut pour cuisiner à sa guise. Il a aussi une télévision.

Thierry Solère a adressé un courrier à Jean-Jacques Urvoas, le garde des Sceaux, pour lui demander des explications sur la création de la salle de sport. « Je souhaiterais connaître les raisons et motivations qui ont conduit votre ministère à une telle décision », demande-t-il.

Selon le député, la directrice de Fleury-Merogis n’a pas été en mesure de justifier les raisons de ces conditions de détention très confortables. 

Les mauvaises langues y verront probablement un indice supplémentaire que la réalité de cette affaire de terrorisme n’est pas celle qu’on veut nous faire croire.

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