bambarisLa ville de Bambari se trouve à l’est de Bangui. Depuis le 23 juin, la ville et ses environs sont le lieu d’affrontements entre des miliciens anti-balakas et des ex-sélékas. Le village de Liwa, à 10 km de Bambari, a d’abord été attaqué par des anti-balakas avant de subir une contre-offensive des ex-sélékas. Selon le site Journal de Bangui, la population de Bambari est paniquée:”Il y a des tirs partout. Nous sommes présentement à l’évêché où plusieurs familles ont trouvé refuge. La Sangaris ne fait que nous observer. En fuyant, nous avons vu deux corps dans la ville.” Selon le dernier bilan fourni jeudi par un officier de la force de l’Union Africaine, il y aurait eu 70 morts et une centaine de blessés depuis le début des affrontements.

La force Sangaris reste vague sur le sujet et n’est toujours pas intervenue militairement. Selon un officier, toutes les informations ne sont pas encore réunies:”On nous signale des évènements en cours à Bambari. Nous sommes entrain d’analyser les informations. On nous parle de mouvements et d’affrontement. Mais là, rien n’est encore précis.” Cette déclaration date du 23 juin. Pour le site Centrafrique Libre assez critique envers la force Sangaris présente dans la ville, elle ne fait rien du tout et se contente d’avoir un rôle de médiateur:“Selon les témoignages recueillis depuis Bambari, les forces françaises ne protègent plus la population civile pour laquelle elle a reçu un mandat de l’ONU. Il faut dire que depuis le regain de violence surtout contre la population civile  les forces de la Sangaris sont aux abonnés absents…Un leader religieux joint depuis Bambari a expliqué à Centrafrique Libre que les forces Sangaris les ont rapprochés pour voir dans quelle mesure lancer des plans de sensibilisation dans la ville de Bambari afin de calmer les esprits.”

Selon des blogs de Défense, la force Sangaris se trouve dans une situation compliquée à gérer et se contente de riposter aux éléments qui l’attaquent directement. Pour le colonel Jaron, le porte-parole de l’état-major des armées, elle:”ne cherche pas à faire de la surenchère et à tirer sur tout ce qui bouge. Mais on riposte et on reprend le dialogue.” Les forces françaises sont confrontées à une situation complexe où il n’y a pas vraiment d’adversaire et où les opérations sont plus du maintien de l’ordre que du combat.

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