Hier le Conseil Constitutionnel a refusé la liberté de conscience pour les maires refusant les mariages homosexuels. Le PS se fendait d’un communiqué révélateur : « Cette décision doit mettre fin aux résistances à l’application de la loi de la République : cette loi s’applique à tous, sans exception, sans condition…Le Parti socialiste restera vigilant et dénoncera toutes les résistances qui pourraient voir le jour. » C’est comme jeter de l’alcool brûlé sur un feu pour soi-disant l’éteindre…

Ces dernières semaines,  la mobilisation contre la loi Taubira sur le mariage homosexuel avait un peu faibli. C’est comme si tous ses manifestants attendaient un signe du gouvernement pour savoir quelle attitude aborder.  Ils avaient encore un certain espoir que le gouvernement reviendrait à la raison, qu’il lâcherait du lest. Cette liberté de conscience était un point essentiel. En eux-mêmes, ils se disaient qu’Hollande tiendrait sa promesse, qu’il écouterait enfin ses Français qu’il méprisait depuis des mois. Il y avait peut-être aussi de la lassitude mais cette décision du Conseil constitutionnel a complètement tout changé. C’est encore une porte qui se forme mais surtout c’est une autre défaite…et tous ses manifestants attendent une victoire, ils en ont besoin et ils la veulent car ils veulent être entendus et ils veulent des résultats…

Le gouvernement et le Parti socialiste continuent d’être en plein déni. Premièrement, ils sont toujours dans leur logique dictatoriale. Qu’ils ne soient pas d’accord avec les manifestants est une chose mais de là à interdire toute résistance à une loi qui semble injuste aux yeux de plusieurs milliers de Français…On se dirige vers un gouvernement à sens unique aux ordres duquel se trouvent les forces de l’ordre. Deuxièmement, leurs décisions continuent d’être irresponsables. En juin, ils avaient voulu faire un exemple avec Nicolas…au final ils se sont retrouvés avec une autre mobilisation sur le dos et encore plus tenace puisque les sentinelles n’ont jamais cessé depuis. Face à l’ampleur et la médiatisation que l’affaire a pris, ils ont fait marche arrière en toute vitesse mais le mal était fait. Que croient-ils donc ? Que la répression ou toute décision vont faire taire tout mouvement de contestation ? Autant de signes d’un pouvoir faible, fébrile et en manque de légitimé ! Ce pouvoir-là courre à sa perte en optant pour  l’attitude du déni et de la répression.

Les réactions ne sont pas fait attendre. Hier soir, ils étaient des dizaines de sentinelles devant le Conseil constitutionnel et tard dans la nuit. Qui l’aurait cru ? Les Hommen sont allés faire un tour à nos amies les Femen. Dimanche, une marche est organisée par l’Institut Civitas avec le soutien de nombreuses associations, fait à signaler. On peut penser que cette décision va en décider certains à manifester finalement.  Allez, c’est reparti pour une année !  Merci aux Sages de France !

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