L’Eglise catholique de Colombie a demandé à la Cour Constitutionnelle de s’abstenir de juger en faveur d’une paire de lesbiennes d’Antiquia qui, depuis 2009, demande que soit autorisée l’adoption de la fillette biologique de l’une d’elles. « Dans les prochains jours, la Cour Constitutionnelle rendra sa sentence sur l’adoption de mineurs par des paires constituées de personnes de même sexe. Dans ces circonstances, la Conférence Episcopale de Colombie aime réaffirmer sa position pour éclairer le débat sur ce délicat sujet », écrit le cardinal Ruben Salazar.

« L’Eglise catholique s’oppose à ce que des petits garçons et petites filles puissent être confiés pour l’adoption à des paires formées de personnes de même sexe. En effet, il est nécessaire de privilégier prioritairement l’intégrité physique, psychologique et morale des mineurs. C’est un devoir que  les institutions de l’Etat doivent assumer avec responsabilité et indépendance face à l’influence croissante de l’idéologie du genre et des pressions de quelques moyens de communications et groupes d’intérêt » continue-t-il, insistant pour que les enfants aient droit à une famille, fondée sur l’amour et la complémentarité entre un homme et une femme.

 « Cela est le principe, qui, de toute évidence, a été inclu dans l’article 42 de la Constitution nationale et qui imprègne tout notre ordre juridique »

De son côté, Mgr José Daniel Fallo, secrétaire général de l’Episcopat, a affirmé que, bien qu’il s’agisse initialement d’un cas particulier (celui des lesbiennes d’Antioquia), cela pourrait créer un précédent permettant que les couples de même sexe puissent arriver à adopter des enfants .

 « A partir de ce cas, les décisions peuvent créer jurisprudence et la jurisprudence finit par générer les normes pour tous et donnera la possibilité aux paires homosexuelles d’adopter des enfants », insiste Mgr Fallo.

« L’adoption d’enfants par les paires homosexuelles ne doit pas être mis en œuvre constitutionnellement. Le premier droit de l’enfant est d’avoir une famille. L’article 42 dit clairement que la famille est formée par l’union de l’homme et de la femme. Les magistrats ne peuvent changer la Constitution. Ils sont obligés, même s’ils ne le veulent pas, de la respecter » dit pour sa part le père Pedro Mercado, secrétaire adjoint de la Conférence épiscopale. « La Cour est un train sans frein et sans route claire » dit-il encore. Ils sont en train de légiférer en changeant la Constitution selon leur désir en se basant sur des critères idéologiques et entre autre sur l’idéologie du genre. Il faut mettre un frein à ces excès et déviations juridiques ».

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

MPI vous informe gratuitement

Recevez la liste des nouveaux articles

Je veux recevoir la lettre d'information :

Nous n’envoyons pas de messages indésirables ! Lisez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

1 Commentaire
Les plus anciens
Les plus récents Les mieux notés
Inline Feedbacks
Voir tous les commentaires

Abonnez-vous à CARITAS !

Ça y est, le numéro 1 de la tout nouvelle revue Caritas est chez l’imprimeur et en prévente sur MCP.

Nous vous l’avions annoncé dans un précédent mailing : la naissance d’une toute nouvelle revue de qualité, Caritas, la revue du pays réel, et la parution prochaine de son premier numéro de 86 pages. Bonne nouvelle, : ce numéro 1 de Caritas qui consacre son dossier à la Lutte contre la haine anticatholique vient d’être envoyé à l’imprimerie et sera bientôt dans les librairies et les boites aux lettres des abonnés.

Militez,

En achetant le n°1 de CARITAS : Lutter contre la haine anticatholique

En s’abonnant à cette nouvelle revue : la revue CARITAS !