Le 11 septembre 2015, le président du Costa Rica, Luis Guillermo Solis, le ministre de la présidence Sergio Alfaro et le ministre de la santé Fernando Llorca, ont ratifié, sans l’approbation du parlement, un décret présidentiel sur la reproduction assistée qui autorise désormais la technique de fécondation in vitro et transfert des embryons.

Le scandale ne repose pas seulement sur l’action ignominieuse de ces hommes politiques. En effet, on apprend qu’en fait le gouvernement du Costa Rica était menacé de comparution devant la Cour interaméricaine des Droits de l’homme s’il ne légalisait pas la fécondation in vitro (FIV).

Déjà en l’an 2000, la Cour suprême du Costa Rica avait déclaré que la FIV violait le droit à la vie des embryons surnuméraires. 10 couples costaricains ont donc intenté une action en justice auprès de la Commission interaméricaine des Droits de l’Homme arguant que la décision de la Cour suprême violait leur droit à former une famille.

C’est alors qu’en août 2010, la Commission interaméricaine a exigé au gouvernement de réviser sa loi et a menacé de porter l’affaire devant la Cour interaméricaine des Droits de l’Homme « s’il ne montrait pas suffisamment de bonne volonté ». La Cour et la Commission interaméricaines des Droits de l’Homme sont des instances de l’organisation des Etats américains dont les états membres sont tenus d’accepter obligatoirement les décisions.

Suite à la promulgation de ce décret, un recours fut tenté par la population costaricaine afin d’empêcher la ratification du décret présidentiel. La porte-parole de l’Observatoire International de politiques publiques et de la famille, María Inés Franck, a déclaré que « ceux qui ont tenté le recours ce sont des législateurs, des médecins, des avocats et des prêtres. Ce fut un abus d’autorité ni n’a même pas été traité au sein du parlement ».

Encore une fois, ce décret est un clair exemple du désordre social dans lequel nous nous trouvons. Car, comme au Costa Rica, dans d’autres pays d’Amérique Latine, l’opinion publique encore catholique est outragée et arbitrairement mise de côté pour pouvoir promulguer des lois contre-nature.

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