Nous avons rédigé plusieurs articles au sujet du piratage des données informatiques concernant des hôpitaux américains. Ceci se propageant désormais à la France. À ce jour, il prend des proportions incroyables. En effet 1300 piratages de ce type ont été enregistrés dans notre pays selon le ministère des Affaires sociales. Sans compter les autres. En effet la plupart des hôpitaux ne vont pas crier sur les toits qu’il leur arrive une telle mésaventure. Le tout repose sur un chantage : si vous ne payez pas, vous ne récupérerez jamais vos données. Un dossier médical est vendu pour le prix moyen de 50 euros à des organismes susceptibles de s’en servir comme par exemple l’industrie pharmaceutique.

Et l’Association des Infirmières et Médecins que je préside a vu par deux fois son site disparaître purement et simplement. Le webmaster a été obligé de reconstituer les données avec ce qu’il avait sauvegardé. Notamment tout ce qui concerne la mission Rosa Mystica a disparu à jamais ; ce qui nous pose un problème double. Le premier est que les volontaires potentiels pour la mission ne peuvent plus se renseigner pour se porter comme volontaire. Il en est de même des donateurs à l’association. En clair cela signifie qu’au bout de la chaîne un certain nombre de Philippins ne pourront être soignés faute d’argent ; certains en mourront. De même que dans les hôpitaux certains patients ne pourront plus être soignés correctement faute de dossiers médicaux, notamment en ce qui concerne les traitements déjà donnés et l’évolutivité de leur maladie.

Cela concerne donc non seulement le monde de la médecine mais aussi tous les possesseurs d’ordinateurs surtout quand ils ont des données importantes pour eux ou pour la science, la société, leur travail.

Nous ne sommes hélas pas prêts actuellement en France à faire face à ces escroqueries internationales. Nous donnons à titre d’information un communiqué du ministère de l’Intérieur du 4 mars. À bon entendeur, salut !

Locky est un logiciel malveillant  dit « rançongiciel » (ransomware)  qui se propage par courrier électronique à l’ouverture d’une pièce jointe, d’un fichier zippé.

Le principe

Des cyberescrocs envoient par courrier électronique (mail) une pièce jointe contenant le virus locky. Une fois cette dernière ouverte :

  • tous les fichiers du destinataire,
  • tous les périphériques branchés (clés usb, disque durs externes, etc.),
  • tous les répertoires partagés sur un réseau

sont rendus inaccessibles (cryptés) et leurs extensions modifiées en .locky , .mp3 ou .xxx

Ces données, désormais chiffrées, ne peuvent plus être récupérées et les cyberescrocs vous demandent une rançon pour les débloquer.

Les bons réflexes

  • je vérifie l’origine du message électronique ;
  • en cas de doute, je n’ouvre pas la pièce jointe et je m’assure auprès de la personne qui me l’a envoyée qu’il s’agit bien de son document;
  • je me tiens au courant de l’actualité, par exemple de faux messages FREE circulent;
  • je pense à maintenir mes équipements à jour (logiciels, antivirus, etc.);
  • je fais des sauvegardes régulières de mes documents sensibles.

Si j’ai ouvert la pièce jointe :

  • je coupe l’accès à internet (je débranche le câble ethernet ou je désactive le wifi) ;
  • je ne réponds pas aux sollicitations du cyberescroc.

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