Malgré six greffes du cœur, deux greffes de reins, David Rockefeller, un des hommes les plus influents du monde, a dû se rendre à l’évidence : quelle que fut sa fortune, ses réseaux et son pouvoir, l’heure du jugement était arrivée pour lui. Il est mort, aujourd’hui lundi, à 101 ans.

Héritier d’une des plus grandes fortunes du monde, bâtie dans le secteur de l’industrie pétrolière au début du XXe siècle, David Rockefeller était Président du Council on Foreign Relations, Le CFR, surnommé le « ministère Rockefeller des Affaires étrangères ». Cette organisation à moitié secrète, dont les membres sont citoyens des Etats-Unis, exerce un contrôle étroit sur les nations occidentales, par l’intermédiaire d’institutions, telles que la « Banque mondiale » que David présidait. Tous les présidents des Etats-Unis, sauf Ronald Reagan, y étaient déjà membres avant leur élection. George Bush, vice-président de Reagan, en était membre, et même directeur, en 1977. Le CFR met en place le Gouvernement mondial. Le cercle le plus initié du CFR est le groupe des « Skull & Bones ».

David Rockfeller était également président honoraire de la Commission Trilatérale et avait cofondé le groupe de Bilderberg. La Commission Trilatérale, organisation privée, créée en 1973 par David Rockefeller, Henry Kissinger et Zbigniew Brzezinski regroupe 300 à 400 personnalités influentes – hommes d’affaires, hommes politiques, décideurs, « intellectuels » – de l’Europe occidentale, de l’Amérique du Nord et de l’Asie Pacifique. Le but est de construire une coopération politique et économique entre ces trois zones clés du monde.
À l’instar du groupe Bilderberg, la Trilatérale orchestre la mondialisation. Dans l’ouvrage, paru à l’occasion des 25 ans de l’organisation, on peut voir la Trilatérale reçue par Juan Carlos d’Espagne, Jean-Paul II, Margaret Thatcher, Mikhaïl Gorbatchev, François Mitterrand, Yitzhak Shamir…

Pour mieux apprécier la mentalité et les méthodes de feu M. Rockfeller, citons-le, lors d’une récente réception à la presse : 

« Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, Time Magazine et aux autres grandes publications, dont les directeurs ont assisté à nos réunions et respecté leur promesse de discrétion depuis 40 ans. Il nous aurait été impossible de développer nos plans pour le monde si nous avions été assujettis à l’exposition publique durant toutes ces années. Mais le monde est maintenant plus sophistiqué et préparé à entrer dans un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est assurément préférable à l’autodétermination nationale pratiquée dans les siècles passés. »

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