david van hemelryckIl a passé l’été à survoler les plages françaises avec son avion « Hollande Démission ». Depuis il est devenu celui qui veut pousser à la démission Hollande et son gouvernement. David Van Hemelryck a contribué à la création de l’association  http://hollande-demission.fr/ et est devenu un opposant au régime. Il nous a accordé un entretien et a répondu à nos questions…

Il y a eu l’avion qui a servi de lancement. Le point de départ a été la distribution le 14 juillet de 150 sifflets pour aller huer Hollande sur les Champs-Elysées. Ensuite : « c’était une question de moyens » avec la volonté de mener l’action jusqu’au bout « tout en cultivant la non-violence ». Depuis quelques mois, il est devenu un symbole pour les deux camps avec d’un côté les opposants, réclamant la démission de Hollande, et le gouvernement. David est “entièrement conscient de sa responsabilité “  et il « souhaite se distinguer de ceux qui amènent leur camp à l’action sans véritable stratégie, gaspillant les forces des militants ». Le mot « efficacité » revient d’ailleurs régulièrement durant l’entretien. Il veut calculer le ratio investissement-rendement pour ne pas abuser des sacrifices des militants : « le militant n’est pas un ouvrier gratuit ».

C’est ainsi qu’il a entrepris une tournée de conférences (Marseille, Lyon, Nantes) pour dynamiser le mouvement mais pas que cela : « Je donne des outils et des éléments méthodologiques  pour choisir les idées efficaces ou pas. Je ne suis pas là pour donner des ordres. » Pour lui, c’est ce qui attire les gens car ces derniers savent que leurs efforts seront rentables et pas inutiles. De plus le mouvement est ouvert à tous : « nous ne sommes pas élitistes mais un mouvement démocratique de masse. » Il entend aussi se servir des réseaux sociaux pour « avoir un réel impact médiatique » mais aussi pour « aider à mobiliser et à agir. » Il s’agit d’allier réseaux sociaux et actions sur le terrain pour être plus efficace. Il y a déjà une cellule à Orléans. Une autre s’est créé en Rhône-Alpes et une autre va voir le jour à Nantes mais « ça prend du temps. Il manque des chefs, capable d’assumer des responsabilités individuelles. C’est un peu le problème. » Ils sont nombreux  et les ¾ sont des jeunes qui « ont soif de changement ». Mais on trouve aussi des gens qui ont davantage d’expérience.

Le côté ludique des actions le rend insaisissable par rapport au gouvernement qui agit dans la précipitation : « avec la voiture, dans un premier temps il y a eu urgence.  Un appel général à toutes les patrouilles a été lancé pour m’intercepter. Il n’avait pas réfléchi au caractère juridique. La procédure n’est sur aucun texte. » Ainsi le gouvernement est mis en porte-à-faux : « nos actions mettent en avant ce gouvernement comme hors-la-loi. Le gouvernement apparait en contradiction avec nos actions provocatrices mais légales. » Ainsi chaque répression après une action montre que le gouvernement ne supporte pas la critique : « le Président s’habille de sa légitimité. » Pour cela il s’agit de faire preuve de toujours plus de créativité : « ce qui a déjà été fait ne doit plus être fait. » Le but est de multiplier les actions pour « qu’il soit forcé de partir. » Pour lui le référendum serait un moyen tout à fait démocratique car il est prévu par la Constitution : « il y a l’idée d’un contre-pouvoir. »

Bien sûr David soutient tous les mouvements de contestation en tant que tel. Il a d’ailleurs été invité par les Contribuables le 19 janvier et Jour de Colère le 26 janvier. En revanche, il est plus mesuré sur l’utilisation de manifestations à répétition. Il répète qu’il est pour « des modes d’emplois plus efficaces. Les investissements humains doivent être comptabilisés. Les manifestations demandent de gros efforts. On gaspille notre temps et notre effort. Il faut soutenir l’enthousiasme. Il y a un risque qu’une lassitude s’installe. » Cependant, il dit oui à une manifestation s’il y a un résultat à la clé.

Quand on pose la question à David : « Auriez-vous pensé un jour en venir à demander la démission d’un président ? ». Il répond sans réfléchir : « ça ne m’était jamais venu à l’idée ». Le gouvernement tiendra-t-il jusqu’à 2017 ?  Le mouvement a un planning et d’ici un an ½ : « ce sera insupportable pour le gouvernement. » Prochaine action le 1er janvier pour lancer l’année 2014 !

Retrouvez le site : http://hollande-demission.fr/

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