Une jeune fille de 14 ans qui projetait de se rendre en Syrie avant la fin de l’année, a été interpellée mercredi 27 août dans sa famille, à Quimper. Ce serait sa mère qui aurait donné l’alerte aux policiers. C’est sur Internet que l’adolescente avait trouvé sa motivation en devenant amie, via les réseaux sociaux, avec deux autres filles djihadistes présumées, de 15 et 17 ans qui habitaient Tarbes et Villeurbanne, ces dernières ont été mises en examen la semaine dernière, et placées sous contrôle judiciaire, pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste.
Cette enquête avait été ouverte dès le mois de juin, après la disparition d’une autre adolescente de 14 ans, d’Argenteuil dans le Val d’Oise, laquelle semble avoir réussi à passer la frontière syrienne, avant l’été. On sait que les jeunes rejoignent très souvent les djihadistes par la frontière turque.
Cette vague de folie chez les jeunes et plus spécialement chez les filles devrait remettre en question la politique d’islamisation de la France. Et pourtant le maire de Quimper, Ludovic Jolivet (UMP), soutient le projet de mosquée voulue par les cadres islamistes de l’AKP issus de la communauté turque de la ville. Selon Breizh Atao, “la présence grandissante d’éléments islamistes radicaux inquiète d’ailleurs de plus en plus la population quimpéroise.”
Qu’un maire UMP soutienne la construction d’une mosquée dans sa ville est assez banal, ce qui est plus surprenant c’est le maire FN de Fréjus, David Rachline, qui a été élu sur la promesse de faire un référendum dans sa ville pour connaître la volonté de la population sur la construction d’une mosquée prévue avant son élection et qui, si on en croit le Canard enchainé, aurait changé d’avis afin de manager l’électorat musulman de Marine Le Pen.
Emilie Defresne
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