« Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes? » 1. Corinthiens 6 :19

Le corps qui nous a été donné à la naissance est la forteresse dans laquelle réside l’âme, en temps que le temple du Saint-Esprit, il doit être respecté et entretenu. Dans L’Exposition de la morale Chrétienne ou suite Du Manuel du Catholique, composé par ordre du prince archevêque de Salzbourg et publié en 1817, il est écrit : « Nous devons donc selon les circonstances et autant qu’il est en nous, non par motif de vanité, mais par le principe de l’amour et de l’obéissance que Dieu attend de nous, nous efforcer d’acquérir les talents du corps, l’adresse, la souplesse, la force et la grâce qui conviennent à notre état. » . Aussi bien sur le plan du bien être physique que sur celui du bien être psychologique, les bienfaits de la pratique régulière d’une activité sportive ne sont plus à démontrer. Que ce soit pour travailler son endurance, sa coordination, pour garder une bonne santé ou prévenir la dépression, l’homme moderne en raison de son manque d’exercice quotidien semble de plus en plus contraint d’exercer une activité extraprofessionnelle ou extrascolaire. La société poussant de plus en plus la jeunesse à l’oisiveté par la prolifération des jeux vidéo et l’addiction organisée aux nouvelles technologies, il est indispensable de s’opposer à la zombification programmée de la chrétienté par la pratique régulière d’une activité physique.

De l’ensemble des activités sportives qu’il est possible de pratiquer aujourd’hui, il convient de s’intéresser aux sports de combat qui sont – pour les raisons qui seront exposées ci après – une catégorie d’élite. Avant d’entrer dans le corpus du sujet, une précision doit être apportée. L’objectif de cet article n’est pas de rechercher qui du judoka où du nageur est le meilleur sportif. Il ne sera pas question de montrer pourquoi les sports de combat sont les seuls sports viables pour les jeunes car le fait de pratiquer une activité sportive, quelle qu’elle soit, est indiscutablement bénéfique pour le développement personnel. Cet article vise à faire considérer aux parents, étudiants et travailleurs, les sports de combat comme une option à retenir pour le choix de l’activité sportive de leurs enfants ou pour eux même.

Les arts martiaux se démarquent des autres sports sur deux grands points : la gestion de la souffrance physique et l’opposition.

  • La gestion de la souffrance physique : Toutes les activités sportives entrainent un essoufflement et une souffrance musculaire dont le degré est proportionnel à l’intensité de l’effort. Il n’est pas question de remettre en cause la difficulté des sports autres que les arts martiaux, mais il convient néanmoins de rappeler que dans les disciplines martiales, à la douleur découlant de l’épuisement s’ajoute celle provoquée et voulue par l’adversaire. Que ce soit par des coups, des projections ou des immobilisations, les arts martiaux enseignent comment prendre le dessus sur un adversaire en le surpassant physiquement. Cela amène à considérer le point suivant.

  • L’opposition : Tous les sports sont des activités où deux camps s’opposent. La particularité notable des sports de combat est que l’opposition est plus intense dans ces disciplines. Prenons l’exemple d’un match de tennis qui voit s’affronter deux pratiquants, lorsque l’un de ces pratiquants commence à fatiguer, il laisse passer plus de balles et devient moins précis sur ses remises. La sanction la plus grave qu’il peut subir sera la défaite lors de la rencontre. Or si l’on compare une situation dans laquelle un boxeur fatigue, la sanction à laquelle il s’expose est nettement plus dommageable. Moins il sera lucide et plus son adversaire pourra le toucher et plus les lésions qu’il subira seront importantes. Dans un sport de combat deux alternatives sont offertes à celui qui ne veut pas être blessé: le surpassement de soi ou l’abandon.

Les arts martiaux étant pour ces deux raisons des sports plus éprouvants que les autres, ils développent inévitablement chez les pratiquants le courage et l’estime personnelle. Une précision s’impose ici pour les parents qui n’ont jamais fréquenté ces milieux et qui pourrait être rebutés par les arguments développés plus haut. Bien que les sports de combat soient des disciplines qui enseignent l’affrontement, il ne faut pas croire que vos enfants seront plongés dans un univers de violence absolu dans lequel règne la loi du plus fort. Bien au contraire, les clubs qui enseignent ces disciplines sont des lieux où le sentiment de camaraderie et d’entraide est ostensiblement présent. En plus d’enseigner l’humilité, la souffrance vécue en commun par les sportifs entraine une complicité entre les pratiquants qui se traduit par le respect mutuel des combattants. Aussi intenses que puissent être certaines compétitions, il suffit de voir avec quel enthousiasme les adversaires s’enlacent à la fin de la rencontre et se félicitent mutuellement pour observer cet état de fait.

Pour conclure, rappelons-nous cette phrase issue de l’allocution Vi son grato, Ven. Fratello de Saint Pie X du 13 décembre 1908 :« La force principale des mauvais c’est la lâcheté et la faiblesse des bons et tout le nerf du règne de Satan réside dans la mollesse des chrétiens. » A une époque où les violences à la personne sont en hausses constantes en France, il devient presque indispensable de pratiquer un sport de combat pour se protéger ou protéger ses proches. Moins les chrétiens seront prêt à agir pour se défendre, plus nous subirons la violence que nous méritons par notre pusillanimité. Si comme le disait Saint Pie X, le nerf du règne de Satan réside dans notre mollesse c’est en nous endurcissant et en endurcissant nos enfants que nous nous y opposerons.

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