Nous vivons dans un monde complexe, où il est difficile de discerner le vrai du faux, ou même de discerner ce qui se passe réellement, derrière les multiples écrans de fumée, le travestissement des mots et les leurres médiatiques en tout genre.

Le président des USA, un certain Barack Hussain Obama, vient de faire une déclaration à propos de la dette grecque : « You cannot keep on squeezing countries that are in the midst of depression », c’est-à-dire : on ne peut pas continuer de pressurer les pays en pleine dépression économique.

Certes, cette remarque apparemment anodine et de bon sens semble tendre une main secourable aux Grecs et à la Grèce. Mais, en réalité, c’est l’expression de la rapacité et du cynisme à l’état pur, déguisés en bon sentiment, comme nous allons le montrer dans la suite.

La déclaration continue ainsi : « When you have an economy that is in freefall there has to be a growth strategy and not simply an effort to squeeze more and more out of a population that is hurting worse and worse », c’est-à-dire : quand une économie est en chute libre, il faut une stratégie de croissance, et pas simplement pressurer et traire toujours plus une population qui souffre de plus en plus. »

Notons au passage que de plus en plus de déclarations de nos dirigeants consistent à proclamer une dénégation, alors qu’ils font précisément ce qu’ils dénient. Juste pour mémoire les graphiques suivants montrent l’étendue des dégâts sur le peuple grec de la politique menée depuis une dizaine d’années.

[Le désastre grec en quelques graphiques]

Laissons de côté le fait que la Grèce n’aurait sans doute jamais dû rentrer dans la zone euro. Pour faire simple, on ne paye pas des Mercedes avec de la feta et de l’huile d’olive. Laissons de côté le fait que l’euro, monnaie unique, est un échec et que le monstre est en train de détruire et ruiner la moitié de l’Europe. C’est un autre sujet. La Grèce est en quelque sorte l’exemple paroxystique de l’inadéquation totale de l’euro à l’allemande sur l’Europe du sud.

Laissons de côté aussi le genre de raisonnement punitif qui accable les Grecs, en disant que ces « fainéants de fraudeurs » n’ont que ce qu’ils méritent. Rappelons que les comptes truqués qui ont permis à la Grèce de rentrer dans la zone euro sont écrits de la main de la pieuvre Goldman Sachs, dont Mario Draghi, actuel dirigeant de la Banque Centrale Européenne, fait partie. On retrouve toujours les mêmes…

Voilà qui nous ramène à notre propos principal : derrière les écrans de fumée et les belles déclarations, l’Union Européenne est un carcan semi-dictatorial qui organise la spoliation permanente des contribuables au profit des banques privées. En fait, avec les bonnes pièces du puzzle, l’image est très claire.

Venons-en à la question du jour ? Pourquoi Barack Hussain Obama veut-il un énième plan de « sauvetage » de la Grèce ? La réponse est simple. Il suffit de regarder qui détient de la dette grecque actuellement.

[Engagements bancaires en Grèce par pays]

Concrètement, les risques sont détenus aujourd’hui par trois pays, presque en trois parts égales : l’Allemagne, le Royaume-Uni et les USA. Oui, vous avez bien lu : un tiers de la dette grecque est détenue par des banques états-uniennes. Hein? Vous commencez à comprendre l’intérêt des USA pour la Grèce et les déclarations faussement charitables de ce prix nobel de la paix, Barack Hussain Obama, qui a des troupes officielles, officieuses, mercenaires, clandestines dans 80% des pays du monde ?

Observons bien la manoeuvre, qui est toujours la même depuis le début de la crise de 2007. François Hollande a fait cette déclaration historique à peu de choses près : « c’est pas cher, c’est l’Etat qui paye. » Traduisons : « c’est cher et c’est nous qui payons. » La manoeuvre est de traire les contribuables, en particulier français, pour engraisser les banques privées.

La dette française de 2000 milliards et plus n’est rien d’autre que de la spoliation ou de l’impôt différé dans le temps. Pourquoi laisse-t-on filer la dette française à ce point, alors qu’il faudrait faire quelque chose pour y mettre un terme ? Parce que les Français, et la France en général, ont suffisamment d’or et d’épargne pour être spoliés intégralement le moment venu.

En quoi consistent ces interminables plans de « sauvetage » ? Ils se ramènent in fine à créer des cagnottes énormes, ponctionnées sur les contribuables et données aux banques privées. Tout ce qu’a fait la Banque Centrale Européenne depuis 2007 est de la spoliation immédiate ou différée des contribuables et des habitants au profit des banques privées. Le Fond de stabilisation monétaire (FSM) n’est rien d’autre que des impôts et taxes pris aux Français et donnés aux Banques. Le fameux QE (quantitative easing), présenté de façon mensongère comme un plan de relance et d’injections de liquidités, n’est rien d’autre qu’une énième couche d’endettement, destiné à traire les Français au profit des seules banques privées, et de leurs actionnaires.

Sur le graphique ci-dessus, on peut voir que l’exposition des banques françaises a considérablement diminué depuis 2009 et qu’elle est presque nulle aujourd’hui. La moitié de la dette grecque a été « effacé », ce qui veut dire en clair que c’est vous, contribuables français ou clients des banques, qui avez payé ou paierez cet effacement avec votre argent.

L’enjeu actuel autour de la dette grecque est simple : est-ce que l’Union Européenne va pousser le foutage de gueule jusqu’à demander aux contribuables français de renflouer les banques anglaises, américaines et allemandes ?

Réponse bientôt sans doute.

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