L’information est parue dans le quotidien régimiste Le Monde du 6 novembre 2017 : « Dans 1 pays où l’on compte 15 vraies librairies, Selma Hellal et Sofiane Hadjadj portent haut leurs idéaux littéraires ».  C’est un chiffre impressionnant. Pensez que l’Algérie, pays qui ne compte qu’un peu moins de 41 millions d’habitants, possède presque le double de librairies qu’une puissance mégapole comme Albi, qui n’en a que 8 pour une population gigantesque d’un peu moins de 50.000 habitants…  Imaginez l’apport intellectuel que va nous apporter les 500.000 Algériens acceptés annuellement par le régime, qui viennent enrichirent leur colonie de peuplement estimée à 5 millions de personnes…

Un autre article donne des chiffres un peu moins catastrophiques. Hassan Bendif, directeur général du Centre national du livre (CNL) a ainsi déclaré lors du lancement d’une formation au profit des libraires, organisée durant le week-end des 20 et 21 mai 2017, que le nombre de librairies en Algérie « ne dépasserait pas les 40 » à l’échelle nationale. On voit le désintérêt total pour la lecture dans ce pays. M. Bendif a expliqué que « les librairies professionnelles sont celles dont 70% de leurs rentrées d’argent proviennent de la vente des ouvrages ». Les kiosques et autres magasins, qui commercialisent occasionnellement des livres, ne sont pas inclus dans le décompte. La comparaison est vite faite : Algérie, 41 millions d’habitants, 40 librairies. France, 67 millions d’habitants, 25.000 librairies…

Pour les libraires, le déclin de l’activité est dû à un déficit en matière de soutien des autorités, voire carrément à l’absence d’une politique du livre et de la lecture dans le pays. Plus prosaïquement, les Algériens n’en ont rien à faire de la lecture. Dans une interview brute de fonderie donnée le 3 mars 2009 sur Al-Jazeera TV lors de l’émission La direction opposée, l’intellectuel algérien Anouar Malek a mis le doigt là où ça fait mal, sous l’œil médusé des deux journalistes qataris :

« 73 % de nos spectateurs pensent que les Arabes représentent une grande puissance et ont de l’influence. En fait, ce chiffre n’indique qu’une chose : les Arabes sont en proie aux fantasmes et à un orgueil dépassé. Les Arabes auraient inventé, ou découvert le zéro – mais qu’en ont-ils fait ? (…) Les Arabes ne sont rien de plus qu’une série de zéros ! (…) En toute honnêteté, les Arabes sont tellement arriérés qu’ils ne sont pas du tout adaptés à la civilisation ! (…) Montrez-moi une chose inventée par les Arabes qui constitue un pilier sur lequel repose la civilisation humaine ? Ils n’ont rien inventé ! Est-ce que les Arabes lisent ? Le citoyen israélien lit à lui seul 35 livres par an. Le citoyen européen en lit au moins 40, tandis que le citoyen arabe, 80 Arabes réunis lisent un seul livre par an. Les statistiques de la police montrent que la plupart des sites web que visitent les Arabes sont des sites webs à caractère pornographiques ! »

Je remercie M. Malek de m’avoir donné la confirmation de ce que je pressentais après lecture d’un article du 30 juillet 2017, dans lequel une allochtone,  idiote féministe officiant aux Inrocks (double pléonasme) accusait les hommes blancs d’avoir une attitude sexiste et raciste envers les beurettes :

« Aujourd’hui, il n’est plus possible de taper “beurette” dans une barre de recherche sans se voir directement renvoyé vers des sites pornographiques. L’origine de ce fantasme? Les maghrébines ne font pas naturellement l’objet d’une charge érotique plus forte que les autres femmes indigènes, ce sont les sociétés dans lesquelles elles évoluent et le fait qu’elles y soient largement couvertes et cachées qui provoquent, chez les observateurs de la France coloniale, de telles inventions fantasmatiques ».

Rien de moins. Or, les principaux consommateurs de cyber-porno en France ne sont pas « les hommes blancs » mais ses propres frères de races, qui jouent à tirelipimpon sur le chihuahua en matant leurs inaccessibles sœurs sur le net et passant ensuite aux travaux pratiques sur la pauvre kafir qui a le malheur de croiser leur route… Encore une fois, balance ton porc mais pas ton khinzir (halouf n’est pas de l’arabe mais du dialecte berbère).

Hristo XIEP

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