Le 15 janvier 2014, le tribunal administratif de Châlons en Champagne a donné raison aux parents de Vincent LAMBERT, contre la volonté obstinée du corps médical du CHU de Reims décidé à le faire mourir de faim et de soif, en ordonnant le maintien de l’alimentation et l’hydratation du jeune handicapé.

Rappelons que Vincent Lambert, tétraplégique à la suite d’un accident de la route depuis 3 ans, est dans un état dit “pauci-relationnel”. Sans être comateux, ses moyens de communication avec l’extérieur ne sont pas totalement absents. Il manifeste ses émotions sans pour autant pouvoir s’exprimer par le langage, ni bien sûr se mouvoir ou exécuter les actes courants de la vie. Mais il n’est pas en fin de vie.

Or le docteur Kariger chef du service de soins palliatifs du CHU de Reims, a décidé qu’il avait demandé à mourir, et qu’il fallait lui appliquer la loi Léonetti dans ce qu’elle a de pervers : l’arrêt de l’alimentation, qualifiée de “soin médical”. Ce qui est la fourberie de la loi Léonetti car l’alimentation n’est pas un soin, mais un besoin, l’interrompre est toujours une mise à mort.

En décembre 2013, après le premier référé où le tribunal de Châlons avait ordonné la reprise de l’alimentation qui avait été suspendue en douce par le docteur Kariger, Vincent Lambert a été examiné par le docteur Bernard Leblanc – spécialiste des états pauci-relationnels – et chef de service d’une unité pour grands handicapés. Il a déclaré qu’il existait environ 1500 cas en France semblable à celui de Vincent Lambert, que celui-ci n’était nullement en fin de vie, et qu’il n’avait rien à faire dans un service de soins palliatifs (les parents en effet réclament le transfert de leur fils dans un autre service que celui de Reims).

Nul doute que le rapport du docteur Leblanc, appuyé sur l’énergie indomptable de l’avocat de Vincent Lambert maître Jérôme Triomphe, aura pesé lourd dans la décision des juges de Châlons en Champagne

 

Dans cette affaire le corps médical français aura montré son vrai visage : la soumission à la culture de mort.

Après le docteur Chaussoy à Berck sur Mer, qui a exécuté en 2003 au chlorure de potassium l’autre Vincent : Vincent Humbert. (Chaussoy a été relaxé).

Après le docteur Bonnemaison en 2011 à Bayonne, qui aux urgences a liquidé au curare une bonne demie douzaine de vieillards. (Il est suspendu d’exercice en attendant le procès).

Voici le docteur Kariger, chef de service au CHU de Reims, qui s’affirme comme “catholique” et se veut plus Léonetti que Léonetti lui même…

Tous ces gens là ont perdu leur âme en acceptant la loi Veil, ne leur confiez pas votre peau !

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