Venise – L’Eglise Sainte-Marie-de-la-Miséricorde (datant du XIIIe siècle), par un coup de force, a été transformée en mosquée pour la Biennale d’art contemporain, ce qui suscite la colère des catholiques et des autorités municipales.

C’est le 9 mai, pour l’ouverture de la Biennale de Venise, que les visiteurs de l’église Sainte-Marie-de-la-Miséricorde (longtemps inoccupée) ont découvert avec stupéfaction les tapis de prière, le mirhab (abside) orienté vers la Mecque, la minbar (chaire d’où l’imam prononce son prêche), les versets du Coran en arabe sur les murs, les entrées séparées pour les hommes et les femmes, l’obligation de retirer ses chaussures, et, pour les femmes, de se voiler.

Cette islamisation de l’église ne serait rien d’autre que… de l’art contemporain, en l’occurrence une œuvre intitulée « The Mosque », que l’on doit à “l’artiste” suisse Christoph Büchel, célèbre por ses provocations multiples.

L’église devrait faire office de mosquée jusqu’à la fermeture de la Biennale, le 22 novembre 2015. Mais l’installation “temporaire et artistique” de Christoph Büchel est devenue un véritable lieu de prière où se pressent des musulmans. Ce qui était bien, en réalité, l’objectif de “l’artiste” qui souhaitait faire écho aux revendications des musulmans vénitiens de disposer d’une grande mosquée. Et ce n’est pas un hasard si la gestion de ce pavillon a été confiée pour la durée de l’exposition à la Communauté musulmane de la Lagune. 

eglise-mosquee-venise

De son côté, le patriarcat de Venise a protesté et rappelé aux organisateurs de la Biennale que l’église n’avait jamais fait l’objet d’une « exécration » et qu’« il était nécessaire pour une utilisation autre que celle du culte chrétien catholique de demander une autorisation à l’autorité ecclésiastique », autorisation qui, de fait, n’a été ni demandée ni concédée.

La commune s’insurge également et a demandé aux responsables du pavillon de présenter les documents prouvant que « l’église avait été réduite à un usage profane ». Documents qui n’ont jamais été présentés, et pour cause. La commune avait pourtant « interdit l’usage du pavillon comme lieu de culte » et que « les modalités d’entrée, y compris celles de l’habillement, soient différentes de celles qui sont prévues pour n’importe quel autre lieu d’exposition de la Biennale ». Mais l’islamisation est en marche et les organisateurs ne semblent pas se soucier beaucoup de respecter la légalité.

Les autorités municipales ont lancé un ultimatum et menacé de fermer le pavillon et l’église transformée en mosquée. A suivre

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