L’ère Obama a toujours promu la liberté sexuelle la plus débridée. Celle-ci était initialement imputable aux milieux très restreints de Hollywood qui prônaient l’immodestie et la promiscuité ; le tout relayé par les médias complices de toutes les impudeurs et déviances sexuelles. La sanction a été très lourde : il s’agit d’une progression fulgurante des maladies sexuelles transmissibles ; euphémisme pour qualifier les maladies vénériennes. Herpès, gonorrhée (chaude-pisse), syphilis, sida, hépatites, chlamydiae principalement responsable de la stérilité féminine, candidoses, etc. Coût pour la société : 16 milliards d’US $, correspondant à 20 millions de cas supplémentaires chaque année. En son temps, le président Bush avait lancé un organisme appelé National Abstinence Education Association. Le programme avait pour but de promouvoir le respect du corps par le repli sur la chasteté hors-mariage. Celui-ci avait été immédiatement aboli en 2009 par Obama lors de son arrivée au pouvoir.

Il existe aux États-Unis un organisme appelé Center of Disease Contrôl (CDC) ou Centre de contrôle des maladies infectieuses. Celui-ci a jusqu’à présent pratiqué la politique de l’autruche, se cachant la tête dans le sable pour ne pas voir la réalité. Or le gouvernement s’est brutalement réveillé, trouvant l’addition un peu trop salée, si on peut dire. Il s’est rendu compte enfin que le seul moyen de lutter contre la propagation de ces maladies était l’abstinence de relations sexuelles et la monogamie. Ce qui évidemment tombe sous le sens et se sait depuis toujours notamment par la Bible.

Cette prise de conscience s’est traduite dans le Guide 2015 des traitements des maladies sexuellement transmissibles. Il y est écrit que l’abstinence et la monogamie sont les seuls moyens fiables d’éviter les maladies vénériennes. Étonnant pour un organisme pour lequel la pureté est un concept tout à fait étranger. Il va ainsi à rebours de la liberté sexuelle promue dès l’école aux frais du contribuable.

Bien évidemment, cette nouvelle perspective contribuera à renforcer la notion du mariage traditionnel considérée comme « conservatrice » par l’esprit du temps. Mais désormais elle encouragera les parents à mettre leur progéniture en garde contre une libération sexuelle débridée. En effet 85 % d’entre eux vont dans ce sens.

Maintenant, il reste qu’en France le problème de l’augmentation des maladies sexuelles est exactement le même. Cependant, les Français très idéologues n’ont pas le pragmatisme des Américains. On ne voit pas dans la classe politique actuelle qui serait en mesure d’inverser la liberté sexuelle introduite par mai 68.

Dr Jean-Pierre Dickès

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