La franc-maçonnerie ne manque pas de culot. Voilà des années qu’elle profite de ses relais dans les médias dominants pour se présenter à l’opinion publique comme une société philanthropique ne faisant pas de politique. Or, les différentes obédiences maçonniques n’ont jamais cessé d’intriguer, de préparer en loges projets et propositions de lois et de placer leurs représentants dans les cénacles du Pouvoir, qu’il soit politique ou autre.

Tout prochainement, c’est l’association maçonnique « Les Amis d’Henri Caillavet » qui organisera le jeudi 27 septembre de 14h00 à 18h00 à la Salle Colbert de l’Assemblée nationale un colloque sur le thème « Les libertés en question », ce qui ne manque pas de piquant, là encore, quand on sait le rôle des francs-maçons dans la mise en place de lois liberticides destinées à nous aider, sous la menace du bâton, à penser comme il faut. C’est le fameux totalitarisme démocratique que dénonça le dissident Soljénitsyne découvrant les folies de l’Occident.

Au programme de cette journée :

Débats animés par Renaud Dély, Directeur de la rédaction de Marianne

14h00 Ouverture du colloque
– Accueil et présentation des travaux par Patrick Kessel, président de l’association Les Amis d’Henri Caillavet.

14h30 Table ronde – Des libertés menacées ?
Le terrorisme n’enferme t-il pas progressivement la démocratie dans une dérive sécuritaire ? La France est-elle toujours une terre d’accueil inconditionnel pour les réfugiés ? La liberté de la presse et l’indépendance de l’information sont-elles assurées dans notre pays ? La propagation des « fake news » est-elle un phénomène inéluctable à l’ère du numérique ou un mal susceptible d’être combattu par les pouvoirs publics, en particulier à l’échelle de l’Europe ? Confrontée au communautarisme, la laïcité, joyau de la République, est-elle toujours une valeur partagée ? L’islamisme est-il compatible avec les lois de la République ?

Françoise Laborde, journaliste, ancien membre du CSA, membre du Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes.
Jean-Pierre Sakoun, président du Comité Laïcité République.
Pierre-Charles Ranouil, vice-président de l’association Les Amis d’Henri Caillavet.
– Débats avec la salle

16h00 Table ronde – Des libertés nouvelles ?
Quel est le rôle du scientifique et de la science dans une démocratie ? A l’issue des Etats généraux de la bioéthique, le législateur ne doit-il pas entendre la demande exprimée et réitérée par une majorité des citoyens qui revendiquent une fin de vie digne et librement choisie ? A quand un nouveau cadre juridique de la PMA afin de favoriser la liberté de procréer sans aucune discrimination ? L’intelligence artificielle peut-elle créer de nouveaux espaces de liberté au service de l’humanité, sans verser dans les excès des tenants de l’homme augmenté ? A quel horizon, des « robots empathiques » seront-ils susceptibles de partager notre vie quotidienne et notre intimité ?

Jean-Pierre Changeux, neurobiologiste, professeur honoraire au Collège de France, membre de l’Institut.
Laurence Devillers, professeur à l’université Paris-Sorbonne 4, chercheur au laboratoire du CNRS-LIMSI.
Yves Tournois, vice-président de l’association Les Amis d’Henri Caillavet.
– Débats avec la salle

17h30 Synthèse des travaux.
Jean-Louis Touraine, professeur de médecine, député du Rhône.

Bref, il s’agit une fois de plus d’assurer la promotion de l’immigration, de la PMA, de la GPA, du transhumanisme “éthique”, ainsi que de considérer que seuls les médias dominants sont acceptables, puisque dociles, les autres étant coupables de propager des “fake news”, car comme dans le monde orwellien, les désinformations des médias aux ordres doivent être considérées comme des vérités tandis que les vérités révélées par les médias dissidents doivent être considérées comme des mensonges.

Au fait qui est ce Henri Caillavet dont les amis viennent tenir leurs réunions à l’Assemblée nationale ? Entré au Grand Orient de France en 1935, Henri Caillavet, politicien radical de gauche, fut ministre, député puis sénateur, et longtemps président de la Fraternelle parlementaire.

Son activité au Parlement passe notamment par l’élaboration de projets de loi ou de propositions législatives concernant :

  • le divorce par consentement mutuel ; proposition de loi en avril 1971 ;
  • l’interruption volontaire de grossesse (IVG) ; il est rapporteur en 1974 devant le Sénat de la loi Veil ;
  • les greffes d’organes en 1976 ; une loi sur le don d’organes porte son nom (« loi Caillavet ») ;
  • l’euthanasie et l’acharnement thérapeutique.; il propose un projet de loi en avril 1978, sur le droit de mourir, qui précède de près de 30 ans, la « loi Léonetti » d’avril 200515 ;
  • l’homosexualité en 1978 ; ses propositions pour retirer du code pénal des mesures dites discriminantes envers les homosexuels ne seront adoptées complètement qu’en 1981 ;
  • le Contrat d’Union Civil (CUC), en 1991, préfiguration du PACS voté en 1999 ;
  • le transsexualisme en 1981 et 1982.

Henri Caillavet avait justifié l’avortement et l’euthanasie par des arguments eugénistes, affirmant que dès lors qu’un enfant peut poursuivre ses ascendants en justice pour réclamer le droit à ne pas naître handicapé (arrêt Perruche) : « permettre à un enfant handicapé de venir au monde est une faute parentale et peut-être même le témoignage d’un égoïsme démesuré ».

Il contribua à lancer le Réseau Voltaire, alors axé essentiellement sur l’antichristianisme et la défense de la pornographie, notamment homosexuelle.

Plusieurs fois président de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), promotrice de l’euthanasie, il en démissionna le 23 juin 2007.

Se présentant comme athée et rationaliste, il avait été intégré au Comité consultatif national d’éthique en 1981.

Il présida également le Comité Laïcité République jusqu’en 2009.

Il est mort le 27 février 2013 (à 99 ans).

L’un de ses quatre fils, François Caillavet, assureur, a été impliqué dans le scandale financier provoqué par Jacques Crozemarie président de l’Association pour la Recherche sur la Cancer (ARC) en 1991.

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