Vous cherchez de la lecture distrayante et riche pour vos vacances? Et l’amour l’a fait vivre est ce qu’il vous faut. C’est un roman écrit en 1999 par Jean-Luc Chelles, un éducateur très expérimenté et qui connait à merveille ce dont il parle. Facile à lire, il est assez court et révèle une grande profondeur qui ne peut que toucher les lecteurs.

Il s’agit d’une famille ou plutôt de deux époux qui, après de longues années d’espoir, attendent leur premier enfant. Or, contre toute attente,  il se révèle que ce petit garçon qui va naître est trisomique. Au fil des pages, le lecteur suit la vie quotidienne de cette famille et l’évolution des différents comportements. L’image de la mère est très touchante: après un premier réflexe de rejet face à celui en qui elle avait mis tant d’espoir et qui se révèle handicapé, son instinct maternel reprend le dessus; c’est elle qui défendra et comprendra le mieux son fils. Son mari, lui, se révolte beaucoup plus. Son honneur lui semble blessé et ses espérances sont déçues. Il lui faudra un long cheminement intérieur avant d’accepter son enfant et surtout de l’aimer. Dans ce roman, l’amour est omniprésent: chez les parents, chez Xavier, le second enfant de la famille qui naîtra bientôt, ou encore chez les grands-parents et les différents amis, on sent un véritable lien qui les unit . Ils affrontent la trisomie 21 non comme un mal mais comme un handicap qu’il faut dépasser pour en tirer un bien beaucoup plus grand.

Alors que les enfants trisomiques sont de plus en plus rares de nos jours, en raison des amniocentèses et des avortements effectués en masse, il semble opportun d’avoir en tête une vision différente. L’enfant atteint de trisomie, tel ce petit Thomas, est capable de vivre et de bien vivre. Certes, il aura toujours certaines barrières durant son existence, mais éduqué, élevé et surtout chéri par son entourage, peut-être deux fois plus qu’un enfant non-handicapé, il peut s’épanouir et répandre beaucoup de bonheur autour de lui. Il est énormément attachant. Yvonne, la mère de Thomas, dit ces mots très touchants à son fils qui a déjà une vingtaine d’années: ” Tu as été, et tu es toujours, ma caverne d’Ali Baba où j’ai pu puiser sans fin tout ce que tu as de tendresse, d’affection et d’amour. C’est ton amour qui m’ a fait vivre. “

La société dans laquelle nous vivons manque de véritable amour: sinon, comment pourrait-elle éliminer tant de ces enfants qui ne demandent qu’à vivre et qu’à aimer? Cet ouvrage de Jean-Luc Chelles, romancé et qui se lit quasiment d’une traite, fait énormément réfléchir. Certes, élever des enfants trisomiques est difficile et demande de nombreux sacrifices; personne ne conteste cela. Comme le dit très bien Yvonne, “la société n’accepte pas les différences”. Or, la différence quelque difficile qu’elle soit à accepter et à vivre  est source d’un grand enrichissement. Pourquoi refuser cet enrichissement, le trésor de tout ce que ces personnes trisomiques peuvent nous apporter? Pourquoi refuser cet amour débordant qu’ils ne demandent qu’à nous donner?

20 ans après la mort du professeur Lejeune, LE défenseur de la vie des petits trisomiques, et à l’époque de culture de mort dans laquelle nous vivons, il est important de faire valoir, encore et toujours, le droit à la vie et à l’amour. Beaucoup d’entre vous ont manifesté, s’activent encore pour cela et le feront encore demain. Dans cette période de vacances, le roman de Jean-Luc Chelles, trop peu connu, peut renforcer nos convictions et surtout ouvrir de nouvelles portes d’espérance.

Si vous voulez procurer cet ouvrage, consultez le lien suivant: http://www.clovis-diffusion.com/PBSCProduct.asp?ItmID=12345847

 

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