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En 1973 le Cour Suprême des États-Unis considérait par l’arrêt Roe versus Wade que l’avortement était un droit constitutionnel. À partir de cette période, progressivement, le nombre des avortoirs s’est développé. Rappelons que dans ce pays les IVG sont effectuées dans des cliniques privées ne pratiquant que cette activité « médicale ». En 1991 il y en a dans tout le pays. Puis peu à peu des États de l’Union réagirent. Ne pouvant s’opposer à la Cour Suprême, ils agissaient par la bande en créant des difficultés aux avortoirs ou en votant des lois de protection sanitaire des femmes dans le cadre de ces établissements. Rien que pour l’an dernier on compte 238 de ces lois contre la culture de mort. Le résultat est que 73 avortoirs ont fermé leurs portes et 93 en 2013. Depuis 1991, 75 % des cliniques d’avortement ont fermé leurs portes. Leur nombre est passé de 2176 à 551. L’État ayant le plus rogné Roe versus Wade est le Texas. D’où vient ce que l’on pourrait appeler cet effondrement ?

Les facteurs de cette nouvelle situation sont nombreux. Une évolution profonde des esprits s’est effectuée malgré Obama qui vient de mettre son veto à une loi votée par le Parlement et le Sénat interdisant les avortements au-delà de 20 semaines (4 mois et demi de grossesse). Le président actuel est le pire que l’Amérique a eu dans son histoire.

Il y a eu d’abord la ténacité des groupements pro-life n’ayant jamais cédé devant le politiquement correct. Ce sont eux qui ont réussi à faire voter des lois contre la culture de mort dans les différents États. Puis de nombreux scandales ont émergé d’avortoirs où les conditions de sécurité sanitaire pour les femmes n’étaient pas respectées en raison de la tolérance de certaines administrations. Il n’y a pas de semaine où n’est pas rapporté par la presse le décès de femmes au décours des avortements. Plusieurs praticiens sont en prison. Par ailleurs le nombre de médecins qui se sont fait leurs choux-gras en tuant des enfants dans le sein maternel est en pleine diminution. Ils ont une réputation de lucre qui ne tente plus les jeunes praticiens.

Enfin et tout simplement, le nombre de femmes demandant l’avortement est en très nette régression avec le temps, créant des luttes internes au sein du cartel de l’avortement.

Le chemin vers l’abolition de l’avortement reste long. Actuellement les opposants à l’avortement ont une courte majorité au sein des deux chambres législatives. Mais ils se heurtent automatiquement au droit de véto d’Obama. Son éviction semble désormais inéluctable compte tenu de son impopularité malgré une situation économique s’améliorant.

Jean-Pierre Dickès

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