euthanasie-NON-MPI

Une aide soignante d’une maison de retraite située près de Chambéry vient d’être inculpée pour avoir mis fin à l’existence de six pensionnaires dont l’état de santé était satisfaisant. Comment justifie-t-elle son acte ? « J’ai voulu soulager leurs souffrances ».

Cette affaire se trouve en droite ligne de celle du Dr Bonnemaison qui en août 2011 a délibérément euthanasié sept de ses patients en fin de vie. Or dans ce cas précis on a vu monter au créneau pour justifier un acte similaire la clique habituelle des partisans de l’euthanasie avec pétition à l’appui. Sa justification : « J’ai voulu soulager leurs souffrances ».

Christine Malèvre, infirmière à Mantes la Jolie, euthanasie en 1998 six patients. Condamnée à douze années de prison, elle en fera quatre. Elle expliquera qu’elle voulait « soulager leur souffrances ».

En 2004 le Dr Chaussoy de Berck pour « soulager les souffrances » du jeune Vincent Lambert lui injecte une dose mortelle de chlorure de potassium. La mobilisation des partisans de l’euthanasie est considérable. Il sera acquitté. Le kinésithérapeute du jeune homme déclarera que Vincent n’a jamais voulu être euthanasié.

On voit bien qu’il y a dans ces quatre affaires des éléments similaires. Ce sont toujours des personnes qui disposent de la vie des autres sans leur consentement. Ces gens sont toujours soutenus par les médias, et par une association qui prétend que l’euthanasie permet « de mourir dans la dignité ». En réalité c’est toujours le « regard de l’autre » qui condamne à mort. Fréquentant des anesthésistes réanimateurs ou des médecins en soins palliatifs, la quasi-totalité d’entre eux estime que si une personne demande la mort c’est qu’elle a été mal prise en charge pour ses douleurs et notamment sur le plan psychologique.

Ainsi de dérives en dérapages, nous arrivons à la situation actuelle de la Belgique où maintenant les enfants eux-mêmes vont être euthanasiés. Un beau cadeau du Père Noël. Dans ce pays, sans discernement 95 % des demandes d’euthanasie sont acceptées, 45 % se font complètement en dehors du respect des lois (sans suites judiciaires).

En réalité le lobbying d’une infime minorité a réussi à prendre en main toute l’opinion publique par l’intermédiaire des médias qui systématiquement donnent la parole à un dénommé Roméro, alors que les opposants à l’euthanasie n’ont jamais la parole. Des cas particuliers sont mis en pointe, dramatisés, tout le monde pleure en disant que c’est bien cruel de laisser la vie à ceux qui souffrent.

Bien sûr, comme en Hollande et dans un canton de Suisse, des bourreaux exécutent régulièrement des personnes qui pour toutes sortes de raisons veulent en finir avec la vie : « c’est l’aide au suicide assisté ». Il n’y a alors plus de limites.

Le gouvernement Français veut lancer un programme d’action contre le suicide, notamment des jeunes et conjointement est prêt à aider les gens qui le demandent à mettre fin à leurs jours au nom du suicide assisté. Cherchez l’erreur. Une belle incohérence … Une de plus.

 

 

 

 

 

 

 

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