Vannes, préfecture du Morbihan, a eu jadis un club de football en Ligue 2, qui s’était même hissé en finale de la Coupe de la Ligue en 2009 (lourde défaite 4 à 0 contre Bordeaux) avant de faire faillite et de se morfondre dans le championnat amateur où il évolue actuellement en CFA2 (5e division), dans un anonymat total si ce n’est un arrêt spectaculaire de son gardien vétéran Jean-François Bédénik contre Rennes TA le mois dernier qui fit reparler un temps du club. C’est dans l’ovalie que Vannes est actuellement bien placée, avec le Rugby Club Vannetais qui a arraché l’an dernier son billet pour la Pro D2 en éliminant en barrages un ancien pensionnaire de celle-ci : le RC Massy-Essonne. Vannes pointe actuellement à la 14e place, juste au-dessus de la ligne de flottaison.

Le rugby professionnel coûte cher, pas autant que le football, mais les faillites y sont plus fréquentes : Lille, Saint-Etienne, Montauban, Bourgoin y ont laissés leurs plumes. Dax, à la gestion exemplaire, a ainsi été repêchée deux années de suite après les soucis financiers respectivement de Lille et Tarbes.  Pour tenir le choc, Vannes a donc cherché des sponsors locaux. Un contrat avait été signé avec un site internet patriote breton, Breizh-Info.com, dont le gérant aurait été lié au Bloc Identitaire pour le sponsor du ballon du match Vannes-Agen portant sur une somme de 2280 €.

La police de la pensée veillait au grain. La campagne de délation partit évidemment du Monde par son employé aux écritures Abel Mestre, par ailleurs militant d’extrême gauche (ce qui redonde avec son appartenance au Monde) qui sur le blog droites extrêmes lance la campagne, qui est immédiatement reprise par les vecteurs habituels : Marianne et La Horde, exactement dans les mêmes termes, dans un sinistre clonage idéologique. Multiples facettes de la gauche, mêmes idées rances. Un « quotidien du soir » vivant sur une réputation usurpée, un hebdo « de centre gauche » mais surtout communautariste et un torchon dont le petit scribouillard se veut anonyme mais qui est en fait un ancien d’Action Directe, Claude Halfen.

Yann Vallerie, responsable du journal breton, a – je cite M. Mestre – « M. Vallerie n’a pas donné suite à nos multiples sollicitations », ce qui est preuve d’intelligence : ne jamais, jamais, accorder le moindre entretien aux flics de presse (Jérôme, si vous nous lisez…). Quand on lit les « informations » distillées juste au-dessus de cet aveu, c’est tout simplement cocasse. Pour montrer à quel point M. Vallerie est un homme de rien, il est mis en avant un parcours politique… qui est celui de Philippe Millau et non le sien. Il est reproché à Philippe Millau d’avoir été membre du FN (parti républicain légal), du MNR (parti républicain légal) et du GRECE (courant philosophique dont le fondateur Alain de Benoist est une relation de… Jean-François Kahn, fondateur de Marianne).

Breiz Atao, petit frère nettement plus radical de Breizh Info, vole au secours de son confrère, solidarité bretonne oblige, et révèle le rôle du maire de Vannes, le républicain David Robo, qui s’épancha dans les colonnes du quotidien de centre-gauche Ouest France, menaçant le club de représailles dans la plus pure tradition démocrasseuse. Il est vrai qu’il est plus facile de terroriser Philippe Cauvin, directeur de la communication du club, que de rétablir l’ordre au collège Kercado, d’empêcher le trafic de drogue et les émeutes endémiques de sa ville et de contrôler les dérives islamistes des mosquées généreusement construites dans la ville (David Durgeon, membre des brigades internationales islamistes en Syrie, venait de Vannes). On la les adversaires que l’on peut.

Le partenariat entre le club et le journal fut donc rompu, à la plus grande fierté de Mestre. Un peu plus fier que lors du 1er mai 2013, quand des facétieux militants identitaires s’étaient amusés à dénoncer le délateur et lui signifier que l’opposition nationale a aussi ses services de renseignements… Cette affaire de ballon montre en tout cas la peur paranoïaque de l’ennemi, ainsi que son sectarisme naturel. N’oublions jamais que dans chaque anar, chaque gaucho, un flic sommeille.

Hristo XIEP

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