« La responsabilité qui était la mienne était de prendre la décision d’intervenir alors que nos armées étaient déjà engagées au Mali. Mais ma responsabilité de chef de l’Etat, une fois que cette opération a été menée à son terme avec le succès que l’on vient de saluer, c’est alors d’y mettre un terme, parce que nos armées sont appelées sur d’autres front (…)», a déclaré François Hollande à la presse.

Mais pour les Centrafricains, ce retrait est vu comme si la France les lâchait alors que la paix n’est pas encore du tout consolidée. A ce sujet, François Hollande rassure : « la France est et sera toujours là ». C’est la même assurance faite par le ministre français de la défense présente dans la délégation.

En effet, Jean Yves Le Drian a déclaré que dans un proche avenir entre 70 et 100 militaires français vont contribuer à la formation d’une nouvelle armée centrafricaine, mais sous le label de l’union européenne. Une centaine d’autres vont œuvrer au sein de la Munisca et un détachement de 250 hommes va assurer la sécurité de l’aéroport de Bangui-Mpoko. Autant dire qu’il ne s’agit là que d’un dispositif ultra léger qui n’assure plus aucune sécurité.

A quand le retour fraternel de la France sur le sol africain ?

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