La revue mensuelle de droit de la famille de septembre 2013 nous fait part d’un projet de loi visant à renforcer l’égalité entre les femmes et les hommes. C’est Mme la ministre des droits des femmes qui l’a déposé devant le président du Sénat. Ce texte a de grandes chances d’être amendé. Il comporte quatre articles :

– Le premier article s’intéresse à l’égalité entre les femmes et les hommes dans la vie professionnelle. Il favorise un partage des responsabilités parentales et professionnelles.

La responsabilité est attachée au détenteur de l’autorité. On est responsable d’un acte parce qu’on en est maître et auteur. Cette loi qui aspire à une démocratisation de la famille met également en péril l’autorité pas seulement du père de famille mais l’autorité en général.

 Le deuxième titre protège les femmes seules contre les risques de pensions alimentaires non payées, notamment en facilitant la procédure de recouvrement.

En aménageant de plus en plus le statut des divorcés, on favorise encore plus le divorce…

 Le titre trois garantit la protection des femmes victimes de violences et leur protection contre les atteintes à leur dignité. Le même titre vise à renforcer le rôle du Conseil supérieur de l’audiovisuel qui serait chargé de veiller à une « juste représentation des femmes, à la promotion de leur image et à l’égalité entre les femmes et les hommes.

Il est amusant de noter que ces dispositions si prévenantes à l’égard des femmes interviennent dans une société -et le pouvoir juridique n’y est pas étranger- où les êtres humains en général et la femme en particulier sont déconsidérés et traités comme de vils objets, des unités humaines tout au plus. C’était la civilisation chrétienne qui avait réellement placé les hommes et les femmes à leur juste valeur en rappelant qu’ils ont été créés à l’image de Dieu et que tous ils ont une âme à sauver. C’est en cela qu’ils sont nobles et dignes. Je ne suis pas sûr que les modes et les mœurs dépravées qui baignent notre société soient très respectueux de la véritable dignité de la femme…

– Le quatrième titre enfin tend à rendre plus efficace à l’Assemblée le principe de parité. Il favorise l’égal accès des hommes et femmes aux mandats électoraux et fonctions électives.

C’est tout simplement se mettre en contradiction avec un autre principe républicain : la méritocratie. On ne choisit pas tel ou tel responsable politique en fonction de ses compétences, de son savoir, de ses appétences pour le politique, non. On le place à ce poste parce que c’est une femme ou un homme, parce qu’il faut une stricte égalité… C’est l’influence mathématique en politique. Une telle recherche de l’égalité s’effectue forcément au détriment des élites et elle est toujours cause d’un nivellement par le bas !

L’égalité, qu’elle se fasse entre les hommes et les femmes ou sur un autre terrain, reste une aberration ! Elle a pour conséquence directe de saper le fondement de l’autorité, en détruisant la hiérarchie dans la société. Au contraire ce sont les différences qui ont toujours constitué la richesse d’une société en harmonisant agréablement des individus complémentaires. Vouloir une égalité parfaite est une utopie tout autant qu’une ineptie. En tout cas pour égaliser une masse d’hommes ont se base logiquement sur le plus petit dénominateur commun. Par là même, c’est toute la société qui est tirée irrésistiblement par le bas.

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