Ce 1er mai, le défilé du Front National a naturellement attiré les hordes médiatiques. En partie en raison des succès électoraux du FN. En partie en raison des querelles entre Jean-Marie et Marine Le Pen. En partie en raison d’une nouvelle opération des Femen parfaitement coordonnées avec leurs amis journalistes.

Sous un ciel gris, les militants du Front National ont défilé derrière les banderoles des fédérations. Marine Le Pen avait pris place à l’avant, entourée des nouveaux élus. Vers 10h30, vêtu d’une veste parka rouge bien visible, Jean-Marie Le Pen est arrivé. Il a été largement ovationné par la foule mais a été confiné loin derrière Marine Le Pen.

Arrivée place des Pyramides devant la statue de Sainte Jeanne d’Arc, Marine Le Pen s’avançait pour déposer une gerbe de fleurs lorsque deux Femen ont surgi des barrières réservées aux medias. Les furies ont immédiatement été mises hors d’état de nuire par des membres de la sécurité. 

Tandis que Marine Le Pen reprenait sa route vers la place de l’Opéra, Jean-Marie Le Pen arrivait à son tour au pied de la statue et lui adressait un tonitruant “Jeanne, au secours !” puis allait rejoindre quelques instants son épouse Jany au rez-de-chaussée d’un hôtel où il s’adressa aux médias.

Un peu plus tard, tous les participants à ce défilé prenaient position place de l’Opéra où attendait l’habituelle tribune. Une équipe du Petit Journal de Canal+ venue chercher les ennuis les a trouvés, permettant une première rafale de tweets et de communiqués sur les violences du FN contre les journalistes. Pendant ce temps, les élus départementaux avaient pris place en tribune, à la gauche et à la droite de Marine Le Pen qui retenait son souffle avant de commencer son discours. Et voilà que Jean-Marie Le Pen grimpe sur la tribune malgré les consignes qui voulaient l’en empêcher. Vingt petites secondes d’ovation pour le fondateur du parti. Un sourire embarrassé de Marine Le Pen qui détourne le regard de son père. Une mine effarée de Florian Philippot. Et Jean-Marie Le Pen redescend de la tribune et quitte les lieux sans écouter le discours de sa fille qui commence.

Quelques minutes à peine s’écoulent et le discours est interrompu par de nouvelles Femen qui font leur apparition au balcon d’un hôtel, déploient des banderoles et braillent des slogans par mégaphone. La scène dure quelques minutes et des membres du service d’ordre du FN apparaissent à leur tour à ce même balcon et en délogent les viragos Femenistes. Il n’en fallait pas plus pour que démarre un nouveau torrent de communiqués de journalistes et de politiciens à propos des “milices” du FN qui se seraient substituées à la police et auraient manqué d’égards à l’encontre des délicates Femen. Quelques instants ont suffi pour que Manuel Valls s’exprime à ce sujet, informé en urgence de cette affaire d’Etat !

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

MPI vous informe gratuitement

Recevez la liste des nouveaux articles

Je veux recevoir la lettre d'information :

Nous n’envoyons pas de messages indésirables ! Lisez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

4 Commentaires
Les plus anciens
Les plus récents Les mieux notés
Inline Feedbacks
Voir tous les commentaires

Abonnez-vous à CARITAS !

Ça y est, le numéro 1 de la tout nouvelle revue Caritas est chez l’imprimeur et en prévente sur MCP.

Nous vous l’avions annoncé dans un précédent mailing : la naissance d’une toute nouvelle revue de qualité, Caritas, la revue du pays réel, et la parution prochaine de son premier numéro de 86 pages. Bonne nouvelle, : ce numéro 1 de Caritas qui consacre son dossier à la Lutte contre la haine anticatholique vient d’être envoyé à l’imprimerie et sera bientôt dans les librairies et les boites aux lettres des abonnés.

Militez,

En achetant le n°1 de CARITAS : Lutter contre la haine anticatholique

En s’abonnant à cette nouvelle revue : la revue CARITAS !