Google_Nanotech

Google, après avoir annoncé se lancer dans la recherche en biologie, en génétique et en bionique, déclare s’embarquer dans l’étude des nanotechnologies. Les nanoparticules sont des agrégats d’atomes en général de métaux ou de carbone. Elles sont mille millions de fois plus petites que le mètre. Leur intérêt est multiple. On les retrouve dans les matériaux qui nous entourent, les aliments pour faire changer leur goût, la médecine régénérative, l’industrie textile, tous les additifs (peinture, revêtement), l’électronique, la bionique pour faire des microprocesseurs, l’épuration des eaux, la production d’énergie, la construction, le nettoyage du bois et du verre, les plastiques, les appareils ménagers etc. La liste est encore très longue. Mais nous entrons actuellement de plain-pied dans ces nouvelles technologies encore méconnues. Un monde à découvrir progressivement dans la mesure où en général on connaît mal les dangers que les nanoparticules pourraient entraîner sur la santé ; entre autres parce qu’il y en a en suspension dans l’air.

L’idée de Google en matière de santé est que certaines de ces nanoparticules sont capables de se fixer sur une tumeur pour qu’il soit possible de la repérer voire de la détruire. Elle passe présentement par l’usage du Pet Scan (Tomographie à émission de Positons). Ce matériel radiologique donne des images dynamiques des organes alors que les radios simples sont des documents figés. Par comparaison, il est le cinéma par rapport à une photo sur papier. Prenons un exemple de son utilisation.

Une personne présente une tumeur du poumon diagnostiquée par une simple radiographie. Cancer ou pas ? Il sera injecté dans les veines du malade une certaine quantité de glucose radioactif. Or les cancers ont besoin d’une très forte quantité de glucose en permanence. Le radiologue va observer la fixation de ce sucre sur la tumeur grâce au Pet scan. Si elle est importante, ce sera fort probablement un cancer. Si elle est faible il s’agit d’une tumeur bénigne ou d’une simple réaction inflammatoire. Il est naturellement possible de faire des instantanés sur papier comme on extrairait une image d’un film ou ferait une capture d’écran informatique.

L’idée de Google est la même. Il s’agirait de faire avaler au patient un simple comprimé composé de nanoparticules ; celles-ci se fixeraient sur la tumeur. Un diagnostic sera effectué selon le protocole expliqué ci-dessus. C’est le nanodiagnostic. Il serait même possible de détruire ainsi les tumeurs bénignes ou malignes. Mais Google va plus loin ; il espère pouvoir dépister très tôt la plupart des maladies afin de les neutraliser précocement. Il pense même arriver par ce moyen à une médecine prédictive ; c’est-à-dire prévoir les maladies grâce aux nanoparticules et les empêcher d’apparaître et de se développer.

Nous entrons tout à fait dans une perspective de science-fiction. Il faut rappeler que Google se situe dans les visées des transhumanistes, persuadés d’arriver à l’immortalité des créatures humaines. Véritable défi effectivement au Créateur qui est Dieu lui-même. Projet délirant s’il en est. Car il est possible qu’il s’effondre par rupture avec la nature.

Un excellent film sur ce thème est Zardoz avec Sean Connery. Les hommes ont atteint l’immortalité et s’ennuient perpétuellement au cours de fêtes monotones. Un jour un barbare venu des Terres du Haut (Highlands) réussira à pénétrer dans ce monde des immortels qui avec la joie la plus extrême se voient anéantis. Une fable à méditer.

Jean-Pierre Dickès

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