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Dans la célèbre pièce de 1959, Ionesco imaginait les hommes, à une exception près, se transformant les uns après les autres, en rhinocéros. Pourtant la réaction première de chacun, face à cette épidémie, ne le laissait pas augurer.

Le sens de la métaphore est resté ouvert, entre les totalitarismes nazis ou staliniens, et en France, le comportement des foules avant et après la libération.

Dans ce cadre, Simone de Beauvoir aurait pu écrire, plus justement qu’elle ne l’a fait au sujet des femmes, que lorsqu’on est homme « on ne naît pas rhinocéros , mais on le devient ».

De nos jours Ionesco aurait pu être tenté par une autre métaphore, en remplaçant ses rhinocéros par des phoques, s’il n’avait pas craint l’excommunication médiatique et la rigueur des lois condamnant au silence toute ombre de phoquophobie. La formule beauvoirienne détournée deviendrait alors : lorsqu’on est homme « on ne naît pas phoque mais on le devient ».

Les surprenantes conquêtes du « lobby LGBTI » (le « I » ajouté, validé par l’ONU, signifiant Inter-sexe !) peuvent, en effet, donner une impression analogue à celle qui inspira Ionesco. D’où vient qu’ils semblent se multiplier ? qu’ils exigent agressivement tout ce qu’ils ne peuvent raisonnablement avoir ? qu’ils obtiennent des lois et des places improbables ? et qu’apparemment ils gagnent les faveurs, ou au moins l’indifférence, de l’opinion dominante ?

Deux hypothèses s’opposent : avant, ils n’osaient pas, ou bien alors, l’air du temps et l’intérêt de s’y conformer, les multiplie.

Peut-être y-a-t-il un peu des deux, mais la formule « on ne naît pas LGBT, mais on le devient » mérite examen.

Des militants « scientifiques » de ce lobby s’efforcent de démontrer que l’homosexualité serait cachée dans des gênes reçus de parents non-atteints. Les personnes ainsi orientées seraient donc «nées comme ça » sans pouvoir faire autrement.

Cette hypothèse ne s’appuie cependant sur aucun résultat scientifiquement probant, et pose aux-dits militants deux problèmes logiques :

– elle contredit la fameuse théorie-du-genre-qui-n’existe-pas, qu’ils utilisent pourtant allègrement, et qui affirme que les identités sexuelles ne sont pas biologiquement déterminées, mais socialement construites.

– elle contredit aussi la revendication d’un droit à une totale liberté de choix, éventuellement changeant, de sa pratique sexuelle, emprisonnant en effet l’essence d’une personne dans ses comportements.

Chacune de ces positions veut oublier que les êtres humains, quand ils ne sont pas aveuglés par leurs passions, ont la capacité de rechercher le vrai et le bien, ainsi que les moyens de les atteindre, au risque de se tromper.
Sous l’effet d’une culture, de leur histoire personnelle, éventuellement refoulée dans leur inconscient, ou peut-être d’un donné biologique, ils peuvent être portés à des pulsions ou des répulsions particulières qui leur semblent parfois irrésistibles. Ils ne se réduisent cependant pas à la définition horrible inventée par Deleuze et son compère Guattari de « machines désirantes ».

La sagesse, depuis l’Antiquité au moins, nous dit que la représentation d’un Bien supérieur a le pouvoir de relativiser l’attrait d’un désir contraire.

En l’occurrence, il est naturellement bon qu’un homme et une femme s’unissent et que, dans leur complémentarité, sauf infortune, ils aient ainsi des enfants. Seul un Bien supérieur peut amener à y renoncer. S’employer à autre chose ne peut être qu’un artifice qui relève de l’ivresse de la transgression et qui, poussé à l’extrême dans la volonté de changer les données de la nature humaine, pourrait conduire à sa destruction.

Si l’on suit ses pulsions on peut faire, non sans dommages, le rhinocéros ou le phoque, mais si l’on devenait l’un ou l’autre on cesserait d’être humain, et si Dieu permettait que tous le deviennent, l’humanité disparaîtrait.

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